Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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de la loi de Mariotte, et négligeant le volume du liquide vis-à-vis de celui de sa vapeur 1
2
1
Rt. f-
df ds
3°. Évaporation à température constante d'une quantité
1 s du second corps de la dissolution, de façon à faire
encore cristalliser une molécule du premier, puis isoléMent de la dissolution, et condensation de la vapeur. en maintenant la dissolution isolée du Corps cristallisé. On trouve, en négligeant les mêmes quantités que précédemment: 1
s
1
2
Rt. 1-
s
dy ds
de Ramsay. Une série très complète d'expériences, faites par M. Raoult, sur les dissolutions d'un certain nombre de
corps dans l'éther, ont montré que l'on avait, en appelant F la tension de vapeur de l'éther pur à la température considérée par les concentrations inférieures à 0,2,, la relation très exacte Pour :
s < 0,2,
f
ds
_
1
s
Si nous généralisons cette relation à tous les corps
s < 0,2,
don:
s,
1s
Rt.
ds
ds,
ds
d'où l'on tire, en remplaçant R par sa valeur 0,83, et divisant par t les deux équations
s > 0,8,
ou :
on a:
tallisation sont équivalentes Rt. I- df
f
normaux et si nous supposons que les deux corps de la dissolution appartiennent à cette catégorie, nous pourrons appliquer la même loi au second corps, c'est-h-dire que 1
dt
df
d'où:
s,
F
Pour :
Ces trois expressions de la puissance motrice de cris-
425L
187
RECHERCHES SUR LA DISSOLUTION
RECHERCHES SUR LA DISSOLUTION
-186
1 c_i_y
1
ds
En reportant ces valeurs dans les équations (1) et (2),
elles donnent l'une et l'autre la même équation résultante ds
+ 500 - Lclt= = 0, t=
f-4
7s
'pi
dt
(-cFsif ds 4- 500
dTds
.
o,
qui est par conséquent applicable aux concentrations
± 500 !à dt = o.
s < 0,2
Pour tirer parti de ces deux équations, il faut demander
et
s > 0,8.
d? ds. ds
Exacte pour les valeurs extrêmes de s, on peut supposer qu'elle ne s'écarte pas beaucoup de la vérité pour les
On laissera d'abord de côté les solutions aqueuses en raison des anomalies bien connues qu'elles présentent, et on ne s'occupera que des mélanges des liquides normaux
valeurs moyennes. Des expériences récentes, faites par M. Linebarger, sur
à l'expérience la valeur des termes
-1
d/ ds et ds
1
--
les mélanges de liquides volatils, ont montré que, pour