Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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RECHERCHES SUR LA DISSOLUTION
RECHERCHES SUR LA DISSOLUTION
comme un corps quelconque, abstraction faite de tonte relation avec ses composants. La courbe complète de fusibilité peut être Considérée comme réSultant de la juxtaposition de deux courbes de solubilité: l'une relative au mélange du .premier composant avec la combinaison, et celle de la combinaison avec le second composant. Chacune de ces courbes comprendra deux branches, à peu près rectilignes, qui plongeront à partir du point de fusion de chacun des corps. En les accolant, les branches qui se rapportent à la combinaison plongeront ,chacune de leur côté en formant un angle dont le sommet sera un point haut de la courbe. L'existence d'un point anguleux correspondant au mélange de composition identique à celle de la combinaison définie indique l'absence de dissociation du composé dans le mélange fondu. Tel paraît être le cas du carbonate double de potasse et de
proportion maxima de la combinaison peut correspondre à une composition différente du mélange liquide.
Soit un composé A résultant de la combinaison de
ln molécules d'un corps B et n molécules d'un corps C. Soit c, c, c2, la concentration de ces trois corps dans la
dissolution, dont, par définition, la somme est égale à l'unité.
A température constante, d'après la formule de van
t'Hoff, les conditions d'équilibre de ces trois corps fondus ensemble sont données par la formule : int(
s'obtiendra en différenciant cette expression et écrivant que la variation de c est nulle dc
Envisageons maintenant le cas où la combinaison est
=
en partie dissociée à l'état fondu. Au moment de l'équilibre,
tension de vapeur du même corps émise par la dissolution.
des composants mis en présence. Il en résulte que, lorsque cette proportion de -composants variera d'une façon contintie, la courbe de S températures de fusion variera également d'une façon continue ; il n'y aura plus de point anguleux, mais seulement un maximum géométrique. Dans ce cas de dissociation il peut également se faire que le maximum ne corresponde pas au mélange ayant la composition- de la combinaison définie. Il suffit, pour le montrer, de prouver qu'à température constante la
dei
,
n.j.
C1
c2
= o;
mais par définition
A température constante, cette tension de vapeur de la dissolution varie d'une façon continue avec la concentration sous laquelle cette combinaison existe dans la di-ssolution ; or, dans le cas de dissociation, cette concentration varie elle-même d'une façon continue avec la proportion
cte(*).
c2:11
La proportion maxima de c existant en dissolution
lithine.
la tension de vapeur du composé solide est égale à la
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dc
del + dc,
o;
dc = o; donc
de, =
ce qui donne finalement la condition :
(") i et j sont les coefficients d'abaissement moléculaire de la tension de vapeur dans la notation de M. ,an ellotr et correspondent à la constante ô de mes formules.