Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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Dans Ces cas encore, les surfaces de solubilité sont continues.
Un dernier cas intéressant à étudier est celui oit l'un des corps du mélange est isomorphe avec une combinaison des deux corps. Le premier exemple de mélanges semblables a été obtenu par M. Roozboom avec le chlorhydrate d'ammoniaque qui se mêle isomorphiquement avec le chlorure double de fer et d'ammoniaque. J'ai rencontré plusieurs cas semblables -dans l'étude de la fusibilité des mélanges de sel ; ceux que j'ai étudiés le plus complément
sont les mélanges de sulfates alcalins avec les autres
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RECHERCHES SUR LA DISSOLUTION
RECHERCHES SUR LA DISSOLUTION
CaO.S03.
NaO.S03 Concentration 7,5
10
20
30
884 900 912 923 930
941
938
3
0
5
46
40
54
- 57
925
950
51
75
67
100
Température 875
923 512 905
NaO.S03 Concentration 0
5
i5
30
35
42
870
830
740
690
655
1.049
1.130
100
(1.350)
MgO.S03.
48
50
55
67
70
75
80
675
700
730
800
795
870
925
Température 875
1.170
Le tableau. graphique ci-dessous résume les résultats de mes expériences sur une série de mélanges semblables.
sulfates métalliques. En ajoutant au sulfate de soude des quantités croissantes
de sulfate de chaux par exemple, le point de fusion du mélange s'élève d'abord, ce qui est en contradiction avec la loi générale d'abaissement des points de congélation et ferait penser à un mélange isomorphe: Mais cette élévation atteint bientôt un maximum pour le mélange formé
de 1 molécule de sulfate de soude et 1/2 molécule de sulfate de chaux ; au delà le point de fusion commence à s'abaisser, et la courbe reprend une des formes nor-
N., 0.S
males précédemment décrites. Avec le sulfate de magnésie, les premières proportions de ce sel ne produisent pas d'abaissement notable du point de fusion ; mais cette anomalie cesse bientôt, et, à partir
d'une addition de un dixième de molécule de ce sel, la courbe reprend une allure normale. Les sulfates de baryte, de plomb, de cadmium, sont intermédiaires entre les deux précédents. Je donne dans le tableau ci-dessous les résultats numériques relatifs aux sulfates de chaux et de magnésie. L'échelle des températures a été établie en attribuant 875°
au point de fusion du sulfate de soude, et 445° au point d'ébullition du soufre.
Eqrlivalents %e du 34/bec terrear
L'existence d'un mélange cristallisé à proportion variable
du sulfate de soude avec les autres sulfates métalliques est bien certaine dans les exemples rapportés ici. On est averti de ce mode particulier de cristallisation, lorsque l'on suit la solidification de ces mélanges, par le Caractère suivant. Contrairement à ce qui arrive en général dans des cas semblables la masse liquide, au moment du commence-