Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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ETUDES SUR LES CHAMPS AURIFÈRES
beaucoup d'autres veines ont été explorées avec de brefs
succès. En 1890, dans ces poëlles riches, on a broyé 60 tonnes ayant rendu Près de 3.000 onces; mais ce sont des exceptions trop rares, le rendement moyen ne dépasse guère 12 à 15 grammes.
Enfin, au Mac Lachlan's reef, au nord-est de Pigg's Peak, on trouve un large banc de schistes veinés de quartz,
de 3 mètres d'épaisseur. CHAPITRE II.
DE LYDENBURG, DE KAAP ET DU CHARTERLAND
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10 Les alluvions. - Dès 1868, Carl Mauch avait signalé.
la présence de champs d'or de ce côté du Transvaal, niais à 70- milles au nord-nord-est de la petite ville de Lydenburg fondée en 1849, ce qui correspond plutôt au Murchison Range. En décembre 1871 furent déCouverts, les alluvions et les reefs- de MarabaStad et Ersteling, 100 milles au nord-ouest de Lydenburg, mais aucune de ces deux découvertes ne fut suivie d'un développement immédiat, et, - à l'heure actuelle encore, ils sont de loin
dépassés par -ceux de Lydenburg. A la fin de 1872, Vinrent lès premiers pionniers. 'de Lydenburg, et, dès février 1873, ils envoyaient les premiers nuggets d'or au
Lydenburg.
Pilgrim's Rest. (Pl. VII.)
Bien que les champs aurifères de De Kaap fassent partie du district de Lydenburg, nous les avons décrits séparément, car les formations de ces deux régions sont absolument différentes, l'or y apparaît dans d'autres strates, et sous une allure tout à fait distincte. Les champs d'or de Lydenburg sont les plus anciennement connus du Transvaal (*), ce sont eux qui ont les premiers attiré l'attention sur Ce pays par la présence de l'or en quantité exploitable ; les quelques fouilles que l'on avait faites auparavant, à Marabastad et à Ersteling, étaient sans avenir. Mais il s'agissait surtout alors d'alluvions ; depuis, lors, on a découvert les reefs d'on paraissent provenir ces alluvions ; de même, il est intéressant de décrire d'abord les alluvions et de dire en quelques mots leur histoire, puis de tracer la géologie générale de la région, avant d'arriver à la description
des reefs. (*) Cari Mauch avait découvert auparavant (1866-1867) les champs d'or du Tati et du Mashonaland.
LanddroSt de Lydenburg, puis à Pretoria. La ville de Lydenburg est à .1.700 mètres d'altitude, sur le bord est du grand plateau central de l'Afrique du Sud, là oit commencent les vallées qui se dirigent -vers l'Océan Indien, et qui sont les plus pittoresques 'du Transvaal: les' trois principaux champs d'alluvions, Pilgrim's Rest, Mac Mac et Spitzkop, sont situés dans de très beaux paysages, arrosés par des rivières et des cascades (*) La situation de 'ces alluvions, précisément au pied des premières pentes du grand plateau central, les rendait éminemment
propres à être les lieux de concentration de l'or provenant de toute une vaste région. Il serait intéressant de rechercher pourquoi c'est .1a vallée de la Blyde, plutôt que celle d'Origstadt, située à l'ouest, qui a-rassemblé le plus d'alluvions aurifères, et cette question peut être résolue par l'étude des terrains que traversent ces rivières ; ceux de la Blyde paraissent plus décomposables,
et cette vallée serait antérieure à l'autre. Quoi qu'il en (") Plusieurs de ces cascades sortent de cavernes creusées dans le rocher. L'une de ces cavernes, vide aujourd'hui, est longue de plusieurs kilomètres. Les noirs y cherchaient autrefois un refuge avec leur bétail pendant les guerres entre tribus. C 'était évidemment le lit abandonné d'une ancienne rivière, passant au travers des rochers.