Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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ÉTUDES SUR LES CHAMPS AURIFÈRES
DE LYDENBURG, DE KAAP ET DU CHARTERLAND
soit, cette position des champs d'alluvions est un fait que l'on ne devra pas perdre de vue pour l'étude de l'origine de l'or qu'ils renferment; car il se présente des difficultés, comme ,nous aurons Occasion de le voir. Pilgrim's Rest
gros blocs situés dans les alluvions ; quelques-uns firent rapidement des économies de 500 et 1.000 livres sterling. Il y avait 300 mineurs à la fois à Pilgrim's Rest, et il y en eut encore davantage en 1874: on en a compté 1.500 dans les différents champs d'alluvions aurifères de ,Lyden-
Spitzkop à près de '1.800 mètres, sous une cime haute de 2.000 mètres, altitudes inférieures de 300 mètres seulement à celle du plateau central. Les champs d'alluvions s'étendent du nord au sud sur une longueur de près de 100 kilomètres. Tous les ravins des monts. du Drakensberg aboutiSsant soit à la Blyde, soit à la Sabie river, possèdent des alluvions aurifères.
burg ; ils avaient en réserve 1.000 onces d'or et plus.
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est à plus de 1.500 mètres, Mac Mac est à 1.400, et
En avril 1873, on 'avait trouvé une série de nuggets valant environ 800 francs, et ces découvertes étaient faites avec les- moyens les plus barbares, par des gens sans expérience et sans ressources, pour vivre, dans un pays d'un abord alors très difficile, car il n'y avait pas de routes, mais très sain à cause de son altitude élevée. On trouvait l'or à 0m,60. Ou 0'1,80 au-dessous du sol, sous une terre rouge argileuse, dans un gravier formé de quartz, de calcaire, dolomie, débris schisteux, etc. ; le quartz était aurifère. Ce gravier était parsemé de gros blocs ou boulders qu'il fallait déplacer, et les plus -belles trouvailles étaient faites sous ces blocs. Après les_succès venaient les revers, il se passait parfois des semaines sans qu'on fît uné trouvaille. La découverte de Mac Mac fut 'suivie de celle de Spitzkop, puis de celle de Pilgrim's Rest (Repos du. Pèlerin) qui effaça les autres par sa plus grande importance. On trouva d'abord des ntiggets de 16 et de 22 onces (à 95 francs l'once, car l'or était très pur), ,puis de 30 onces, et un de 24 livres ; cette dernière trouvaille fut la plus donsidérable. Puis vint le tour 'de l'or en poudre qu'on apporta peu à peu par kilogrammes à Prétoria. Certains Mineurs recueillaient plusieurs onces par jour ; leur principale difficulté consistait à remuer les
On se rend compte actuellement du grand travail qui a été fait en, parcourant des criques de Pilgrim's Rest et des rivières environnantes sur plusieurs milles de longueur.
En 1874, on chercha encore plus au nord de Pilgrim's Rest, en aval sur la Blyde river et ses affluents, et l'on
découvrit le champ d'or et les alluvions de Waterval; actuellement Lisbon Berlyn, et de Rotonda: on y trouva quelques nuggets, mais ils ne valurent jamais ceux de Pilgrim's Rest. En 1875, furent découverts les reefs de De Kaap ; puis, tous les progrès furent interrompus par la guerre des Boers avec Cekukuni, et par celle des Boers et des Anglais sur les frontières de la colonie de Natal. Après cette guerre, les Boers exigèrent des conditions très dures de la part des capitalistes, afin d'éloigner les Anglais de Lydenburg, mais cela ne servit qu'a leur faire découvrir à nouveau les champs (l'or de De Kaap, oit ils vinrent en grand nombre. En 1883, on essaya, mais sans succès, do fonder à Londres des compagnies minières sur
les reefs de Lydenburg, et ce n'est que dernièrement, depuis 1895, que les champs d'or de Lydenburg ont repris leur. ancienne faveur. C'est donc de 1885 que datent les compagnies qui possèdent actuellement la plus grande partie du district aurifère : on prétend cependant que certains reefs riches, connus autrefois, puis comblés, ne sont pas encore réouverts. Les alluvions de Pilgrim's Rest, étendues sur plusieurs milles (10 kilomètres environ) sur le Pilgrim's Creek et
ses affluent S et sur 300 à 400 mètres de largeur, pré-