Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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ÉTUDES SUR LES CHAMPS AURIFkRES
contribué à attirer C'est le P enhalong a l'el' qui a.le plus y ont pris l'attention sur le Manicaland, les vieux travaux Penhalonga range est une un grand développement. Le de longueur, forligne do collines de 8 à 10 kilomètres plissés et sillonnés de mées de schistes, grès et quartzites couches sont traveines quartzeuses minéralisées. Ces
diorite qui sont quelversées de dykes de diabase et de d'argiles rouges de quefois aurifères, et de kaolins et décomposition. toute la longueur On-peut suivre les travaux anciens sur
de plusieurs de ces collines, mais avec des interruptions centrale.à été la plus tracentaines de mètres. La partie d'épaisseur, il vaillée autrefois. Le reef est très variable mètres, et sa teneur a de quelques centimètres à 2 et 3 Généen or varie de 'quelques traces à plusieurs onces. surtout des. ralement, il est assez minéralisé, on y trouve de pyrites, puis de la galène et de la crocoïse, chromate les minerais plomb, et de la blende, ce qui le classe parmi par les schistes réfractaires. L'encaissement est formé. est galène, le pendage talqueux à veines de quartz et de plus souvent. On le vertical, les salbandes sont argileuses profondeur, afin de rea entrepris des travers-bancs en jusqu'à 80 mètres connaître le reef; on l'a ainsi recoupé épaisseur seulement de de profondeur, mais avec une à 100 mètres 10 centimètres ; un autre travers-bancs, à 215 mètres plus bas que le précédent, devait le recouper recueillis en environ. D'après des renseignements récents recoupé le reef au passant. à Beïra, cette galerie aurait parait procéder bout de 300 mètres seulement. Le reef le quartz est plut61: par lentilles comme le Rezende reef ; de Rezende. Les sensiblement de celui vitreux et diffère permettent broyages intermittents faits jusqu'à présent ne en or.. pas de préciser sa teneur moyenne encombrées de vieux l'Umtali river sont Les alluvions de puits traversent puits sur des kilomètres de longui,sur. Ces
DE LYDENBURG, DE KAAP ET DU CHARTERLAND
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d'abord une couche de limon rouge de 3 à 4 mètres d'épaisseur- pour atteindre une couche horizontale d'alluvions aurifères qui ne paraît pas avoir plus de 0'11,60 de puissance ; cette couche, parsemée .de galets quartzeux
paraît irrégulièrement riche et repose sur des schistes argileux. Un nouveau puits foncé à travers ces argiles a rencontré à 31'1,50 à 4 mètres au dessous une nouvelle couche d'alluvions aurifères qui paraît avoir 1 mètre à 1'1,20 d'épaisseur et repose sur les schistes talqueux. Les galets quartzeux ne sont pas aurifères ; il serait donc inutile de faire des broyages. L'eau est abondante, on pourrait même utiliser les chutes de l'Umtali river à quelques kilomètres en amont, qui ont 40 à 50 mètres de hauteur, formant une très belle cascade, d'un débit de plusieurs litres par seconde dans la saison la plus sèche. En aval d'Umtali, sur l'Umtali river, on trouve encore
toute une série de reefs aurifères dans des collines schisteuses, Champion, Grand Dolce, etc., et jusque sur les premiers affluents de la Sabie river dans l'Ironstone range, où abondent la limonite et les oxydes de fer, au contact des gneiss et des granites, mais ils n'ont pas donné encore de résultats appréciables. En continuant de là pour se diriger à l'ouest vers les champs d'or de Victoria, on rencontre de très anciennes ruines, dont celles de Matendela, qui, avec celles de Zimbabyé, au sud
de Victoria, sont les plus considérables de l'Afrique du Sud.
§ 2. LE MASHONALAND.
Le Mashonaland a été divisé en plusieurs districts miniers tout autour de Salisbury, sa capitale, qui est ausSi celle de tout le Charterland : ces districts sont ceux de : Salisbury et Entreprise, Mazoé, Abercorn, Mount Darwin, Mogundis, Hartley Hills ou Umfuli, et Victoria.
