Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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NOTE SUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE
A PRISE DE COURANT AÉRIENNE
La méthode d'exécution est la suivante (Johnson) : On fait buter fortement l'un contre l'autre les deux rails à
.dement, sur 40 centimètres de longueur environ, dans un manchon épais de fonte coulée sur place. On fait avancer le long de la voie une fonderie sur chariot, comprenant un cubilot d'une capacité de 4 tonnes et une soufflerie à vapeur. Autour des bouts de rails à réunir est disposé un moule en deux pièces, préalablement porté au rouge et
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assembler, on les polit avec soin à l'aide de.meules d'émeri
sur 5 centimètres de longueur de chaque côté, puis on les serre entre des mâchoires qui s'appliquent très exactement contre eux, de part et d'autre du joint à souder. Le courant est fourni à ces mâchoires par le dispositif dont la fiy. 11 donne le schéma. On amène sur de
trolle
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enduit de graphite. A Milwaukee, oh les rails ont une section de 38 centimètres carrés et pèsent 30 kg : m, chacun des manchons de fonte pèse 59 kilogrammes et mesure 406 millimètres de longueur, ce qui lui suppose une section moyenne d'environ 7 fois celle du rail. A Chicago,
les rails, du poids de 50 kg: in, sont reliés aussi par des manchons ayant une section moyenne à peu près 8 fois supérieure à la leur. La fonte employée est un mélange de 50 p. 100 de fonte dure siliceuse, 25 p. 100 de fonte douce et 25 p. 100 de riblons. FIG.
Soudure des rails par le procédé Johnson.
place, au moyen du tramway lui-môme, un véhicule spécial, sur lequel le. courant de ligne fait tourner une réceptrice A, qui entraîne un alternateur B. Le courant alternatif produit, dont la fréquence est de 70 à 75 périodes par seconde, passe dans une bobine de réaction C pour le réglage, puis dans le circuit primaire d'un transformateur T dont le. secondaire comprend une seule spire d'un très
gros conducteur tubulaire, aboutissant aux mâchoires. Un courant d'eau, passant à l'intérieur des bras portant celles-ci, en combat l'échauffement. D'après M. P. Dawson,
l'exécution d'une soudure absorberait pendant- deux ou trois minutes 250 ampères sous 500 vol.ts. Ce procédé semble avôir, quant à présent, cédé le pas au procédé Falk-, consistant non plus à souder, ensemble les deux bouts de rails jointifs, mais à les empâter soli-
Suivant les circonstances de l'opération, la température des rails et l'état de leurs surfaces, on a plus ou moins de points oit la fonte paraît adhérer aux rails. Souvent il ne se produit aucun encollage, et les rails conservent la liberté
de se rétracter sous l'action du froid en glissant légèrement dans le manchon. La tenue de l'assemblage n'en est pas, parait-il, moins satisfaisante, et l'on dit beaucoup de bien des qualités mécaniques des voies ainsi obtenues.
Le coefficient de traction, c'est-à-dire le rapport de l'effort de traction au Valeurs du coefficient de traction.
poids du train en alignement droit, sur palier et avec vitesse uniforme, n'est pas. seulement déterminé par les dispositions de la voie; il dépend, dans une mesure considérable, de son état d'entretien ; il est d'ailleurs fonction aussi de la constitution du train lui-même .et de.la vitesse de la marche. Les indications générales qu'on peut donner à S011 sujet sont donc nécessairement assez vagues. Dans les, conditions des expériences de M. H. Hering, et avec