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A PRISE DE COURANT AÉRIENNE

NOTE SUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE

que P conserve la même valeur, il faudra que I devienne plus intense. Or la valeur de n peut s'écrire n

I (U

RI)

Imaginons pour un instant qu'en même temps qu'on a shunté les inducteurs, on ait réintroduit à l'aide du rhéostat une résistance additionnelle, de manière que R n'ait pas changé. En ce cas, r ayant été maintenu constant, I seul a varié dans le second membre, et pour qu'à cette variation de I, qui est un accroissement, corresponde 'un accroissement de n, il faut et il suffit que l'on ait

Enfin, l'on peut employer les deux moyens, c'est-à-dire,

après avoir groupé les moteurs en série, shunter les inducteurs.

Pour un quelconque 'de ces régimes de marche, les relations qui caractérisent le fonctionnement de chaque moteur sont toujours de la forme n=

RI

U

'

N cl)

étant une fonction de I, croissante avec I. Il en

(I)

résulte I

U I <R 2

ou

E > --2

Au lieu de shunter les inducteurs, on aurait pu faire passer les moteurs du groupement en série au groupement en parallèle, auquel cas l'on a, en appelant I le cou-

rant dans chaque moteur, r la résistance de -chaque moteur et r' la résistance du rhéostat commun,

E=nN, n

(2r' -H r) I

2U

ri

. 2U = 2r'l I [2U

(2r

tandis que l'on avait I [U n

dans le cas du groupement en série.

Il

,

-

En réalité, si l'on ne fait pas de manoeuvre de rhéostat en même temps qu'on shunte les inducteurs, la valeur de R s'abaisse, ce qui contribue à l'accroissement de n, de sorte que la condition ci-dessus est suffisante, mais non nécessaire.

d'où :

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Pour qu'il y ait équilibre entre la puissance et la résistance, il faut que r ait. 'à chaque instant une valeur appropriée aux circonstances de la traction. Si r est supé-

rieur à cette 'Valeur, l'automobile accroît sa vitesse et, n. augmentant, I diminue. Par suite, r diminue, et l'équilibre s'établit.

Si cet équilibre ne correspond pas à la vitesse de marche voulue, si, par exemple, il correspond à une vitesse

trop grande, le machiniste n'a qu'a augmenter R par le rhéostat, ou, s'il y a lieu, à ouvrir les shunts des. inducteurs, ou à passer du groupement en parallèle au groupement en série, pour modifier le régime d'équilibre.

r)

On dit que l'équilibre du moteur est très stable, lorsqu'a de grandes variations de P ou de I ne correspondent que de petites variations de n : parce qu'alors, sans intervention du machiniste, si la résistance à la traction vient

RIdg>

à varier, l'équilibre se rétablit avec une faible modification de la vitesse. Pour les plus grandes valeurs- de I et de (1), N(I)

(I)

sont relativement-petits, et ----- est très rédl