Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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A PRISE DE COURANT AÉRIENNE
NOTE SUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE
manière à produire un champ magnétique suffisamment intense aux points où les étincelles se produisent. Des dispositions de ce genre sont naturellement susceptibles de nombreuses variantes, suivant les diverses séries de combinaisons qu'on se propose de réaliser.
Les fig. 53 et 54 donnent le schéma des connexions, le développement des totiches du régulateur et la vue générale de cet appareil, dans le système, pour voitures à deux moteurs, de la Steel Motor 0° de Johnstown. Les fig . 55 et 56 indiquent la disposition et les connexiOns
des régulateurs de la C" Walker, et la fig . 57 celles du régulateur Sprague, qui convient aux moteurs VNB de la C" de Fives-Lille, et qui réalise les combinaisons indi-
en- série au couplage en parallèle que lorsque la vitesse le
comporte, les choses se passent comme l'indiquent les courbes A2 et B2 : le courant ne dépasse pas 60 ampères,
ni la chute de potentiel 20 volts. La mise en vitesse prend 12 secondes, pendant lesquelles 46 mètres sont parcourus; avec une dépense d'énergie de 222.000 joules seulement.
A la condition d'être ainsi manoeuvrés judicieusement, les régulateurs série-parallèle procurent des économies importantes par rapport à la simple régulation par rhéostats. Des expériences comparatives à -ce sujet ont 100 95 50
quées fig . 58.
Manoeuvre du régulateur série parallèle
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économie de
son emploi. - Pour (lue l'emploi du régulateur sérieparallèle donne toute l'économie dont il est capable, il
0 65 60 E. 55
'2,50 35 90
importe qu'il soit convenablement manoeuvré. *Nous avons déjà donné (fig . 48) le diagramme des expériences effectuées par M. Knox au sujet du démarrage. Les, courbes AE et BD montrent comment varient le courant consommé par
une automobile et la tension sur la ligne, lorsque le démarrage est effectué par une manoeuvre brusque, le machiniste n'employant que 4 secondes à passer de la position d'arrêt à la position de pleine marche. La mise en
parallèle des moteurs étant faite avant que la vitesse convenable pour ce mode de groupement soit atteinte, le
courant s'élève jusqu'à 140 ampères, et comme conséquence le potentiel s'abaisse de 80 volts ; la mise en vitesse
a lieu en 9,5 secondes, pendant lesquelles la voiture parcourt 26 mètres avec une dépense d'énergie de 307.000 joules. Quand, au contraire, le machiniste apporte à sa manoeuvre une progression judicieuse en y mettam 10 secondes, ce qtii lui.permet de ne passer du couplage
25
20 15
10 5
12.3,.5678910112.1,e1,51,171315,02.12.32
Secondes
Fm. 59.
Expériences de M. Dierman sur le ciémarrage.
été faites par M. Dierman : leurs résultats sont indiqués par la fig . 59. La voiture expérimentée, du poids de 6,5 tonnes, était munie de deux moteurs G-. E. 800. La courbe A derme la variation du courant au démarrage, avec le réglage par rhéostat ; la courbe A2, qui est l'analogue de la courbe A2 de la fig . 48, donne la variation chi courant lorsqu'on emploie le régulateur série-parallèle. Les courbes se rejoignent' au bout de 18 secondes, pendant lesquelles l'intensité moyenne du courant est 62,4 ampères