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A PRISE DE COURANT AÉRIENNE

NOTE SUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE

trouver jusqu'au système d'attaches de la

fig.

93. Les

isolateurs, tirés d'un seul côté, doivent être disposés d'une façon spéciale, afin de conserver l'ouverture de leurs

griffes tournée vers le bas, c'est-à-dire l'axe de leurs pièces isolantes verticales,

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encore est que le grand nombre des fils tendus multiplie les chances de rupture, et donne, par conséquent, plus à craindre le danger d'une chute des conducteurs à 500 ou 550 volts sur les passants. Différents systèmes ont été

malgré la dyssymétrie d'action du hauban. La condition à cet

effet, quand la traction exercée est presque horizontale, FIG. 94. Isolateur pour courbe. est à peu près que les points d'application de cette traction et de la réaction du fil dé cuivre soient à la même hauteiir, pour une position convenable de la pièce. De là, des formes spéciales d'oreilles, dont la fig. 94 fournit un exemple (Thomson-Houston). On peut aussi, dans les courbes, dédoubler le fil de cuivre en deux brins voisins, reliés transversalement de place. en

OLD ÇOLONY BAILWAY

STATION

place par un poinçon rigide, et la question est alors de faire en sorte que ce poinçon Soit vertical, ce qu'on réalise en dédoublant aussi l'extrémité du hauban en deux brins égaux attachés aux extrémités du poinçon (Siemens). Les

poteaux ou autres pièces auxquelles sont fixés les haubans doivent avoir, en courbe, des résistances encore plus 'grandes qu'en alignement droit ; les résistances des haubans et du fil conducteur lui-même doivent être_ calculées en tenant compte des circonstances spéciales à chaque cas. Lorsque le tracé des voies se complique et se multiplie,

le système des suspensions transversales conduit à de véritables filets aériens. La fig. 95, relative à un point

du réseau des tramways de Boston, est donnée par M. P. Dawson comme un exemple de Solution simple eu

égard à la complication des voies à desservir. Ce sont surtout les « toiles d'araignée.» résultant de la multiplicité des haubans qui- ont valu au système de la' traction par trolley sa réputation de laideur, Un inconvénient plus grave

Fi». 95.

Exemple de suspension de fils de trolley par haubans (tramways de Boston).

inventés en Amérique, en vue d'isoler le conducteur dès qu'il cesse d'être tendu ; mais il est difficile de dire si ces dispositifs de sûreté, pour utiles qu'ils _ puissent être, fonctionneraient au moment voulu. Avec le système de suspension par potences, on n'a du moins d'autre rupture à craindre que celle du fil de cuivre .

lui-même. Dans, ce cas, chaque isolateur à griffes est muni de colliers (fig. 88 et 89) par lesquels on le fixe sur le bras de potence. Pour que l'attache ne soit pas dépourvue de souplesse, ce qui donnerait lieu à des chocs trop 'iules sur le trolley ou l'archet, la pièce à griffes est alors articulée comme la fig. 89 le fait voir, ou bien le bras

de potence lui-même est construit de manière à offrir la souplesse voulue. Ces modes de construction se corn-