Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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APPAREILS SERVANT .A MESURER
tant qu'il restera de l'eau à vaporiser ; puis, lorsque toute l'eau sera réduite à l'état de vapeur, la chaleur n'aura plus pour effet ;que de surchauffer la vapeur, et la tem-
pérature croîtra plus .vite, par rapport à la pression. que ne le comportent les tables de :Regnault. Dès lors, l'on mesure la pression oit la concordance cesse, c'est-ii-dire la pression à laquelle toute l'eau se trouve juste à l'état de vapeur, saturée, et si l'on connaît la pression initiale du mélange, il sera très facile d'en déduire les quantités relatives d'eau et de vapeur qui se trouvaient en présence.
.L'HUMIIMTÉ D'UNE VAPEUR
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si la pression est de 5 kilogrammes absolus par centimètre carré, pour avoir l'approximation du millième, il paraît , nécessaire que le manomètre donne des indications exactes à 5 millièmes de kilogramme près, et on sait que les manomètres métalliques ordinaires ne permettent guère d'estimer au-delà du cinquantième de kilogramme. _On ne peut donc pas compter avoir une esti-
mation certaine, à moins de 4 à 5 millièmes près. Cela peut, il est Vrai, suffire en général. Un avantage de l'appareil en question, c'est qu'il analyse un échantillon de vapeur prélevé dans toute la section de la conduite, tandis que la plupart des autres opèrent sur 'des échantillons provenant d'une partie seulement de la
section du tuyau. Toutefois cet avantage est peut-être plus apparent que réel. Il n'est pas bien certain que la prise d'échantillon soit bonne à cause des gouttelettes d'eau qui cheminent à la partie basse du tuyau, avec une vitesse plus faible, beaucoup plus faible certainement, que celle de la vapeur. Il est bien probable, pour cette raison, que l'instrument indique des proportions d'eau exagérées. FIG. 3.
En pratique
(fig.
3), l'enceinte au oit on fait les
observations est un bout de tuyau placé en dérivation sur la conduite de vapeur b. A un moment donné, on y isole
un échantillon à l'aide de deux clapets ce manoeuvrés simultanément au moyen d'un levier g. Cette méthode, simple et parfaite en théorie, me semble ne pas être susceptible de donner des résultats bien précis dans la pratique courante. Il paraît d'abord assez difficile d'assurer. la parfaite étanchéité des clapets, et cependant une fuite, même très faible, peut troubler notablement les résultats. Ensuite il faudrait, pour apprécier le millième d'eau, un manomètre d'une très grande précision. Ainsi.
Nouvel appareil.
Je me suis proposé de trouver un
instrument qui offrirait tous les avantages du Throttling calorimeter », tout en évitant ses .inconvénients, c'est-àdire qui permettrait la mesure du titre de la vapeur, quel qu'il soit a priori, avec une approximation très bonne, aussi constante que possible. J'y suis parvenu en m'appuyant sur le fait que la chaleur de vaporisation de l'eau est très
élevée. Pour réduire à l'état de vapeur le peu d'eau entraînée, il faut Introduire une quantité de chaleur rela-
tivement forte, et la mesure de cette quantité donnera avec une grande approximation la proportion d'eau. Les meilleurs appareils pour mesurer l'humidité sont certainement ceux qui s'appuient sur cette propriété de l'eau. Le Throttling calorimeter » est de ceux-là. Il emprunte la