Annales des Mines (1897, série 9, volume 11)
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ÉTUDE SUR LE GISEMENT DÉ LA CAIINETTE
ET SUR LE TRAITEMENT DE SES MINERAIS
de laquelle on a conduit, toujours dans le fer spathique plus ou moins décomposé, un montage destiné à déboucher dans les vieux travaux. Nos travaux n'ont eu pour but que de définir l'allure et l'épaisseur du filon ; celle-ci est de 4rn,50 environ. Il est certainement minéralisé, par colonnes sans doute, mais .cette étude n'est pas faite la dernière partie du travers-bancs est pratiquée dans ce
rale, est encore à étudier quant à la répartition des zones
croiseur, dont les teneurs sont de 1.040 grammes et 1.800 grammes d'argent aux points y et w du plan. 3' Le grand croiseur .cuivreux est connu sur 140 mètres en direction et sur toute la hauteur du gîte il a été exploité par les anciens pour argent et par les modernes pour fer. En l'explorant avec soin dans une partie non décomposée (cote 36), nous avons -pu 'fixer son allure et sa nature. Le remplissage est de carbonate de fer absolument blanc, tantôt à grands cristaux (1 centimètre environ), tantôt à grains fins. Ce carbonate forme .des bancs normaux aux épontes et inclinés d'environ 450. vers l'est ; il est très compact, dur, se travaille très bien à la poudre ; les épontes sont solides, et l'épaisseur est régulière et de 4111,70. La silice est sous forme de quartz ; les régions riches sont généralement bien cristallisées, .mais
il y a des exceptions. Les parties minéralisées contiennent en grains et plus rarement en rognons du cuivre gris- dominant (presque uniquement :antimonieux), un peu de galène, de bournonite, de pyrite de fer et de cuivre. Le cuivre gris est très argentifère ; les rognons donnent 3,6 p. 100 d'argent, de sorte qu'une minéralisation à peine sensible à l'oeil suffit pour donner au carbonate une teneur payante
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riches ; après une colonne donnant 720 grammes d'argent en
moyenne, en est venue une autre rigoureusement stérile. On pourrait croire que l'argent est concentré dans la zone de croisement, mais il est probable que non, car, au point x du plan, à 80 mètres du toit du filon plombeux, on trouve du minerai à 2 kilogrammes, avec partie pauvre dans l'intervalle.
Le minerai cru ne peut probablement pas se laver ; il se trierait avec facilité ; un lot de 100 kilogrammes de tout-venant de la zone riche a été partagé, par un triage opéré d'après son aspect, en deux lots, l'un de 54 kilogrammes contenant 1.040 grammes d'argent à la tonne, l'autre de 46 kilogrammes ne contenant que 120 grammes
à la tonne, ce qui donne, pour l'ensemble du lot, une teneur de 666 grammes d'argent. Ce filon, comme le précédent, est nettement coupé par
le. filon plombeux, sans rejet probablement, car, à la cote 12, au point a du plan (V. la coupe fig. 7), on trouve le spathique très net, dans une partie minéralisée (échantillon à 2.560 grammes) ; il s'appuie non pas contre le mur (?) du filon plombeux, mais contre un faux mur de schistes (comparer cette coupe à la coupe fig. 11). En outre de la partie crue, que nous avons étudiée, ce filon est comm entre les niveaux 40 à 60, oit on a creusé une grande chambre dite Chambre n° 6 » d'où les anciens ont retiré du minerai argentifère dans la région du croisement, et les modernes du minerai de fer, certainement
argentifère, dans la partie Est de la chambre ; c'est en descendant dans la région décomposée de ce filon que les
minerai récemment analysé à Vienne .contient
anciens ont rencontré le toit argentifère du filon plom-
.1.600 grammes d'argent pour 1 ,3 p. 100 de cuivre).. On
beux, et y ont pénétré. La chambre a été creusée
trouve parfois, implantés sur le cuivre .gris, de petits cristaux d'argent rouge, longs de 2 à 3 millimètres au
vers 1860, pour exploiter le fer. Elle parait limitée à la cote 60 par un plafond schisteux qui doit, d'après les
plus. Ce filon, Connu maintenant quant à son allure géné-
coupes, ne représenter qu'un étirement du filon, celui-ci se
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