Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1897, série 9, volume 12)

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permanent d'humidité, parfois pendant quatre ans. Ensuite

siques. des pierres les plus diverses se modifient par l'expo-

il expulsait l'eau par la chaleur, de 15 à 1000 et de 100° au rouge sombre, dans le but de chasser d'abord l'humidité, puis l'eau combinée. C'est cette dernière qu'il avait pour objet de rechercher spécialement ; et nous n'avons rien à citer ici des résultats de ses expériences sur l'absorption de l'eau atmosphérique..

sition à l'air. Ce changement qui se constate clairement. sur les roches argileuses, calcaires et gréseuses, est aussi très appréciable pour les roches plus compactes, telles que

le granite. Il parait s'expliquer par la perte d'une certaine quantité d'eau, logée d'abord dans les pores de la roche et qui a disparu. On donne à cette eau le nom

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Les ouvriers des carrières savent que les caractères phy-

d'eau de carrière ou d'imprégnation. Le délitement, à la suite de la gelée, des pierres de construction appelées gélives, - est le résultat de l'eau qui y était interposée_ Dolomieu avait signalé des faits de ce genre dans son Mémoire sur l'art de tailler les pierres à fusil. » Dans sa Géologie expérimentale, le même savant, après avoir mentionné l'eau de constitution de certaines roches, par exemple des argiles, a écrit « Quant aux roches qui ne renferment pas d'eau de constitution, aucune n'est dépourvue d'une certaine quantité d'eau dite de carrière. On ne comprendrait pas que cette eau fitt logée autrement que dans les pores de la roche. Tontes les roches sont donc poreuses, et ce qui se passe dans la coloration artificielle de l'agate prouve que les pierres en apparence les plus compactes sont pénétrables par un liquide, en vertu de la seule force de la capillarité. » La présence de l'eau dans les roches dures a été constatée par Durocher (*) qui s'est livré à une série d'expériences sur les divers feldspaths, les porphyres, le fer oxydulé, le fer oligiste, l'hématite, les minerais de manganèse. Il plaçait les échantillons, grossièrement pulvé risés, sous des cloches où l'air était maintenu dans un état

PREMIÈRE PARTIE.

Recherches expérimentales. Anciennes constatations faites en Angleterre. Différents expérimentateurs ont déterminé la quantité d'eau dé carrière contenue dans les matériaux de construction.

C'est ainsi qu'en Angleterre, une Commission, dont faisait partie M. de la Bèche, appelée à choisir les pierres

destinées à la construction des nouveaux bâtiments du Parlement, a fait les constatations suivantes (*) Désignation des substances.

100 parties

Calcaire légèrement siliceux, avec quelques grains de glauconie, de Chilmark Oolithe légèrement cimentée par du carbonate de chaux de Ke Iton

2,84 6,94.

Oolithe à grain fin, cimentée par de la chaux carbonatée, compacte et cristalline, d'Ancaster

7,33

Dolomie semi-cristalline, brun jaunâtre clair, de Bolsoyer en Derbyshire

3,29

Calcaire magnésien, friable, à structure un peu oolithique, de Cadeby Grés quartzeux, grès blanchâtre, à grain fin et à ciment

12,87

siliceux, avec 1 p. 100 de carbonate de chaux, de Craigleith près (BÉdimbourg

(*) DullocnEri, Recherches sur l'absorption de l'eau atmosphérique par Bulletin de la Société géoles substances minérales (16 mai 1853). logique de France, 2° série, t. X.

Eau imbibant

3,48

(5) Report with reference to the selection of stone for building the new Houses of Parliament.