Annales des Mines (1897, série 9, volume 12)
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cations intéressantes concernant des roches très varié es. Nous les reproduisons ci-dessous. TABLEAU N° 2. - Eau d'imbibition pour les substances en fragments. Désignation des substances
î
Eau imbibant 100 parties
Gypse jaunâtre, grenu et cristallin, du Mont Valérien. Marbre poli, gris, brunâtre, très compact, de Bou-
2,20
logne-sur-Mer Calcaire caverneux, dit la roche, formant le. banc supé-
0,08
rieur du calcaire grossier Calcaire grossier; tendre et poreux, dit lambourde,
3,20
-
de Bagneux d'Arcueil d'Ivry
de Centilly de Carrières-Saint-Denis de Houilles
de Nanterre Craie à l'état naturel, des Moulineaux, à Issy Grès des sables supérieurs servant au pavé de Paris
-
Schiste ardoisier, gris noirâtre, avec trilobites, d'Angers: Schiste noirâtre, avec empreintes végétales, du .terrain houiller
Basalte noir, prismatique, sans cellules visibles, de Borne dans la Haute-Loire Phonolithe vert grisâtre, prismatique et schistOïde, du
9,67 10,80 15,40 16,25 18,60-
18,80 21,10 24,10 0,66 4,37 13,1.5
0,19
3,03
Mégal
Rétinite noir, compacte, en filons, dit hameau de' l'Estrade dans le Cantal Trachyte gris, celluleux et porphyroïde, du moulin
0,20
3,70 de la Scierie aux bains du Mont-Dore 0,06 Granite amphibolique de Sainte-Marie-aux-Mines 0,12 Granite grenu, gris bleuâtre, de Saint-Brieuc Écume de mer blanche, très légère, happant très forte91,15 ment à la langue.
Parmi les 'substances désignées. dans les deux tableaux
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précédents, il s'en trouve quatre seulement qui ont une appellation semblable dans l'un et dans l'autre : le gypse, le calcaire grossier, la craie et le granite. Bien que les échantillons de ces roches diffèrent les uns des autres sous le rapport de leur origine, il n'est pas sans intérêt de comparer leur teneur en eau soit d'imbibition, soit de carrière. Pour le gypse, d'après les -résultats consignés dans le tableau n° 1 , la quantité d'eau de carrière varie beaucoup suivant les bancs, qui sont plus ou moins compacts, plus ou moins poreux. Cette -quantité a été de 0,46 p. 100
dans un échantillon, de 0,48 dans un autre, de 1,52 dans le troisième. L'échantillon unique désigné dans le tableau n° 2 a absorbé 2,20 p. 100 d'eau. Pour le calcaire caverneux, appartenant au banc de roche du calcaire grossier, l'eau, de carrière a été trouvée de 3,11 p. '100; celle d'imbibition de 3,20 p. 100, pour un
échantillon pris sur un autre point. La différence est faible.
Quant au calcaire grossier exploité dans le bassin de
Paris comme pierre à bâtir, l'eau qu'il a absorbée a varié, suivant la provenance des échantillons, de 9,67 -à 21,10 p. 100. L'unique échantillon de roche appartenant à la même formation, qui figure au tableau n° 1 , accuse une quantité d'eau de carrière bien supérieure 30,29 p. 100.
Les chiffres relatifs à l'eau .de carrière pour la craie de Meudon (23,91 et 26,04) et à l'eau d'imbibition pour rla.bcrasi.e des Moulineaux (24,10) sont tout à fait compa-
Enfin, peur le granite, on ne peut placer en regard l'un de l'autre qu'un échantillon à gros grains provenant de Semur et contenant 0,37 p. 100 .d'eau de carrière, et un échantillon grenu, de Saint-Brieuc, contenant seulement 0,1.2 p. 100 d'eau d'imbibition.