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ment de la profondeur par les fumerolles (*) il semble bien pourtant qu'une grande partie de cés substances ait

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nombre de cas, tend également à se substituer à la cal-

été empruntée par les eaux thermales, dans leur trajet

cite) (*) ; bien des concentrations superficielles de barytine, d'oxyde de manganèse, ou d'oxyde de fer, dans lesquelles,

souterrain, aux roches cristallines, qui.en contiennent toujours une quantité notable (1, et, comme ces éléments se retrouvent un peu partout dans les terrains sédimentaires, il est même possible qu'ils aient été parfois simplement

par une altération connexe, s'est produit un enrichissement en argent, ne doivent pas avoir d'autre origine. Nous citerons, à ce propos, le cas des filons d'argent du Sarrabus, en Sardaigne, filons où les réactions secon-

introduits, 'dans les parties superficielles des filons, par les remises en mouvement récentes. Ce dernier ordre de réactions, qui nous intéresse particulièrement, est, .en tous -Cas, parfaitement certain et admis de tous pour la calcite, dont la recristallisation en veinules dans les terrains disloqués, en stalactites ou sta-

lagmites dans les grottes, etc..., est constante, et que nous pouvons, par suite, laisser de côté. Il paraît également bien net pour les rognons, ou veinules, de carbonate de strontiane, qu'on observe dans divers terrains (marnes de Meudon, etc...), pour la célestine, qui s'est

concentrée avec le gypse de Sicile et même . pour. les imprégnations de barytine, qu'on a signalées dans des fossiles de divers niveaux : plantes du grès bigarré à Sonitz-les-Bains, en Alsace ; fossiles jurassiques à Alençon, Nancy, Nontron (Dordogne), WhitbY (Angleterre), plantes des grès tertiaires de Kreuznach.. C'est, peut-être, par une intervention superficielle de ce genre, qu'il faut expliquer la disparition, assez fréquemment constatée dans les filons, de la barytine en profondeur et son remplacement par du quartz (qui, dans (*) Il serait intéressant d'accumuler les observations sur les variations de la nature des gangues filoniennes, scia avec la profondeur, soit avec la nature des roches traversées par les filons. (**) M.Killing a calculé que I mètre cube du gneiss de la Forêt Noire, entièrement dissous; pourrait donner plus de 9 kilogrammes de barytine.

La teneur en chaux va en croissant, quand on passe des roches

acides aux roches basiques, et atteint S'on Maximum quand la magnésie domine. I 'anorthite en contient jusqu'à; 18;50 p. 109. :

daires récentes avaient eu une influence manifeste dans les parties hautes et avaient déterminé la formation de minéraux argentifères proprement dits, argent natif, argent sulfuré et argent rouge, tandis qu'en profondeur on est tombé.

sur des sulfures complexes, avec gangue de fluorine, blanche et de quartz. La barytine, qui accompagnait le quartz à la surface, a cessé assez vite. Même fait s'est produit, au-dessous de 100 mètres, dans. les filons de cuivre gris argentifères de Huanchaca, en Bolivie, qui nous semblent également devoir la nature spéciale de leur minerai et la persistance prolongée du cuivre

gris - et de la bournonite en profondeur, à leur situation dans un pays très accidenté, à plus de 5.000 mètres d'altitude : ce qui les met dans des conditions particulièrement favorables, au point de vue de la facile pénétration des eaux de surface jusqu'aux minerais. A Aurouze, dans la Haute-Loire (**) , des filons de galène-

étaient assez riches en barytine à. la surface, pour qu"on ait exploité spécialement cette substance : ils sont devenus quartzeux en profondeur. Signalons encore le cas intéressant des barytines. argentifères -de Milo (***). Ces gisements, très irréguliers, sur. lesquels le Gouvernement Grec avait, un moment, fondé.

(*) Au Sarrabus (Sardaigne), la calcite a disparu, comme la barytine, au-dessous du 12° niveau (Gîtes métallifères, II, 773). (**) Gîtes métall.,II, 515. (***) Ann. des Mines, septembre 1894 (Bulletin).