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Annales des Mines (1897, série 9, volume 12)

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386 ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS

Nous admettrons, conformément à ce qui a été dit plus haut, que la première combinaison (IN, pN, yN) est toujours possible, c'est-à-dire que les positions normales des trois leviers ont été, par convention, choisies de telle sorte qu'elles soient compatibles entre elles, autrement dit que les trois leviers puissent s'y trouver simultanément placés.

En outre, il devra être entendu, ainsi qu'il a été déjà dit, que jusqu'à indication contraire, la position normale de chaque levier sera sa position droite et que, par conséquent, dans nos croquis, la barre d'enclenchement est à fond de course du côté gauche. La combinaison («N, pN, yN) étant toujours possible,. les sept autres combinaisons peuvent être regardées comme se réduisant aux trois suivantes:

1° Un des leviers est renversé, et les deux autres sont. normaux.

2° Deux des leviers sont renversés, et le troisième est normal; 3° Les trois leviers sont renversés. Les enclenchements ternaires peuvent être réalisés,. dans le système Vignier qui nous sert de type, en conjuguant deux des trois barres, ri et y par exemple, au moyen d'un balancier menant une barre auxiliaire d'enclenchement, ainsi que l'indique la fig. 6. Les enclenchements obtenus en conjuguant ensemble deux barres, menant par un balancier une barre auxiliaire percée de trous, constituent ce que nous appellerons les enclenchements de la première série. Nous étudierons ensuite une deuxième série d'enclen-

chements obtenus en conjuguant ensemble, au moyen d'un balancier, deux barres qui mènent une tringle munie d'un verrou.

Les barres d'enclenchement mm', nn', menées par les deux leviers p et y (fig. 6), sont articulées, avec le jeu

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nécessaire, aux extrémités du balancier m'n', lequel mène, par son -milieu, une barre d'enclenchement auxiliaire 11', articulée au balancier et maintenue parallèle aux deux in nt' a'

barres mm' et nn'. Le levier mène par l'intermédiaire de la barre d'enclenchement à laquelle il est relié, et au moyen d'un re-

tour d'équerre, une tringle

t

1'

FIG. 6.

d'enclenchement aa' portant un verrou y qui peut s'engager dans des trous pratiqués

dans la barre auxiliaire 11'. Un point quelconque de cette barre auxiliaire pourra occuper trois positions, suivant que les deux leviers p et y seront normaux, que l'un d'eux seulement sera renversé, ou qu'ils le seront tous les deux. D'une manière générale, il n'y aura donc à établir de trous dans la barre 11' qu'aux trois points t, 11, t2, de cette barre, qui peuvent venir se

placer en face du verrou y, chacun de ces trous étant

séparé, de centre à centre, du trou voisin par une distance égale à la moitié de la course d'une barre d'enclenchement principale. On reconnaît, en effet, facilement que, lorsqu'on renverse seulement le levier p, la barre mm' articulée à ce levier fait une course entière de gauche à droite, mais que la barre auxiliaire 11' ne fait qu'une demi-

course.

Si le verrou ne pouvait occuper sur la tringle d'enclen-

chement aa' que la position indiquée par la fig. 6, on voit qu'il ne serait jamais engagé qu'autant que le

levier « serait renversé ; mais on peut lui donner la position inverse y' indiquée dans la fig. 7; alors il ne sera engagé que lorsque « sera normal, et il sera dégagé quand « sera renversé. Il y aura lieu, en outre, de considérer les cas où deux