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472 ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS

de conserver cette faculté pour le cas on, en Vue des correspondances, quatre trains venant respectivement de Paris, Châteaubriant, Nantes et Angers devaient se trouver simultanément, en gare. Le tronc commun de voie compris entre les aiguilles 5 et 6 donne une entière latitude pour permettre de recevoir les trains qui se présentent en même temps sur les voies qui sont libres ; c'est là une disposition assez fréquente sur le réseau de l'Ouest et qui augmente les ressources de la gare, sans avoir jamais présenté d'inconvénients. La réception d'un train pair sur l'une des voies impaires I ou Ibis doit être tenue cependant pour un fait -ayant un caractère exceptionnel et qui appelle l'attention du personnel dirigeant de la gare, lequel doit donner à ce sujet au stationnaire du poste toutes les indications nécessaires. Au contraire, la réception des trains pairs sur l'une ou l'autre des deux voies II et II bis est un fait courant ; le stationnaire a besoin d'être informé si l'une ou l'autre de ces deux voies est occupée et, par conséquent, s'il doit s'abstenir d'y diriger aucun train. A cet effet, deux appareils de correspondance ou de com-

munication manuvrés de la gare et placés près du poste indiquent au stationnaire de ce poste celle des voies II ou II bis qui est occupée ou si elles le sont toutes les deux. Considérons maintenant un train venant de Nantes : pour qu'il puisse. entrer en gare, il faut lui ouvrir le signal 9 et par conséquent renverser le levier de ce signal. Le tableau des enclenchements (neuvième ligne) montre qu'alors les signaux 1, 8 et 10 seront à l'arrêt, que les aiguilles 6 et 7

seront, renversées, par suite bien disposées pour le passage du train, qui arrivera ainsi sur le tronc commun dans les conditions-indiquées -Unit à l'heure peur un train venant de Châteaubriant et Sur lesquelles il est inutile de revenir. S'il s'agit d'un train venant d'Angers, il faudra, pour lui

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permettre d'entrer en gare, ouvrir le Signal 10, et par suite .renverser le levier de ce signal : le tableau dés .encle'n'-

chements (dixième ligne horizontale). Montre qu'alers les signaux 1, 8 et 9 seront à l'arrêt, que l'aiguille '6-sera renversée, l'aiguille -7 normale, c'est-à-dire toutes deux convenablement disposées pour le passage- du train, lequel,

.arrivé sur le tronc commun,, sera, pour le reste de son ,parcours, soumis aux- conditions déjà eXaminées pour les trains venant de Châteaubriant et de Nantes. Il lieus reste-à examiner iindernier mouvement normal, -

savoir : la sertie des voies de service d'un train gagnant

le tronc commun pour être dirigé ensuite sur Château: briant, Nantes ou Angers. Ainsi que nous l'avons vil, un trainTair venant de Châteaubriant, Nantes ou Angers,. après avoir atteint le tronc commun, peut être dirigé 'sur les voies de service, en ren: versant la jonction 5-5 ; mais le tableau des enclenchements (cinquième ligne horizontale) montre que- le levier

5 ne peut être renversé qu'autant que l'on a renversé le signal 2, c'est-à-dire mis ce- Signal à l'arrêt.

Si la situation restait telle, on voit facilement qu'un train ne' pourrait passer des voies de service -par les aiguilles 5-5 sur le tronc: commun, vu qu'il faudrait pour cela renverser les aiguilles 5L5 et préalablement mettre à l'arrêt le. signal 2 qui est 'infranchissable.. Pour permettre la sortie du train, on a prévu- entre les leviers intéressés un enclenchement conditionnel, qui per met de rouvrir le signal 2 après avoir renversé la jonc-

tien :55, sir l'on a mis le signal 8 à l'arrêt et Maintenu dans tamême -position les .signaux 9 et 10. D'ailleurs, le tableau des-- enelenchements montre -que la jonction 5-5 ne peut. être renversée qu'autant que le- signal -1 reste normal, c'est7à-dire.fermé. Le-train fini sort -des- veies de serVice

ne peut donc en rencontrer aucun autre circulant. dans le sens, normal. Tome XII, 1897.

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