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Annales des Mines (1897, série 9, volume 12)

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,474 ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS

Je viens de signaler un exemple d'enclenchement entre -plus de deux leviers, comme moyen de résoudre des com-

binaisons particulières auxquelles ne se prêtent pas les enclenchements binaires.

On est souvent obligé d'y recourir, pour permettre les mouvements .nécessaires, tout en assurant la sécurité. Ces enclenchements ne peuvent entrer dans nos tableaux d'enclenchements binaires, à la suite desquels on se contente de les mentionner: Il convient de remarquer, d'ailleurs, que les enclenchements binaires sont de beaucoup les plus nombreux et que les enclenchements ternaires, quaternaires, etc., ne sont que des exceptions, qu'il suffit de mentionner à la suite du tableau des enclenchements binaires. Ajoutons, pour terminer, que l'on voit indiquée; sur le croquis précédent de la gare de Segré, une aiguille 18,

dont il n'a pas été parlé, parce que c'est une aiguille à contrepoids mobile, que les trains impairs ne prennent qu'en talon, qui n'est pas manoeuvrée par le stationnaire du poste, mais par les agents de la gare quand leur interven-

tion est nécessaire. On trouvera que les explications précédentes 81. sont bien longues ; si je leur ai donné un certain développement, c'était en vue de faire comprendre par un exemple la portée de la. méthode que j'ai été conduit à adopter dans l'étude des enclenchements. L'expérience m'a montré qu'autant l'explication de cette méthode est longue, autant l'application en est facile et sûre ; cette application devient en quelque sorte toute mécanique et est à la. portée de tout agent intelligent. J'en vais donner d'autres

exemples, en restreignant de plus en plus les explications, et le lecteur qui voudra bien examiner ces exemples arrivera vite à lire les tableaux d'enclenchement comme un texte ordinaire. Nous avons présenté notre tableau des enclenchements

ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS

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comme étant, en ce qui Concerne les enclenchements directs, l'expression d'une étude déjà faite, et nous avons cherché : 1° à en déduire les enclenchements indirects ; 2° à

vérifier les conditions de sécurité nécessaires. On est conduit à se demander comment il convient de procéder pour déterminer les enclenchements directs à réaliser, c'est-à-dire pour résoudre le problème inverse du précédent. 82. Dans ce but on passera en revue les divers mouvements qui peuvent s'exécuter dans la gare, par exemple l'arrivée ou le départ des trains, l'entrée de ces

trains sur les voies de service ou leur sortie de ces voies.

Ainsi, dans le cas du poste 2 de Segré qui nous occupe,

pour recevoir un train venant de Châteaubriant, il n'est en principe nécessaire de manoeuvrer aucun appareil ; mais, pour éviter toute collision et toute détérioration des 1)pareils de la voie, il faut que, le signal 8 étant normalement ouvert, on ait IN,

6N,

9N,

ION.

Ce qui s'exprime en écrivant que 8R renversé a pour conséquence ID,

6D,

9D,

10D.

On obtient ainsi la huitième ligne horizontale du tableau d'enclenchements ci-dessus.

De même, pour faire partir de la gare un train vers Châteaubriant, Nantes ou Angers, il faut ouvrir, c'est-àdire renverser le signal 1, renverser l'aiguille 4 et maintenir l'aiguille 5 normale, enfin mettre à l'arrêt le signal 8 et y maintenir les signaux 9 et 10. Il faut donc que 1R enclenche 411,

5N,

811,

ON

et

ION.