Annales des Mines (1897, série 9, volume 12)
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ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS
ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS
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cela est inutile, cet enclenchement étant déjà obtenu
horizontale du tableau B qui fait connaître toutes les liai-
autrement. 93. Faisons encore une remarque à titré d'exemple. Nous avons indiqué, dans notre tableau de dépouillement, pour qu'il fût aussi complet que possible, les relations de
sons du levier de l'aiguille ou du signal avec les autres leviers du poste et de façon à s'assurer que le mouvement peut se faire en toute sécurité. Parmi ces liaisons ou enclenchements soit directs, soit indirects, on en trouvera parfois qui n'intéressent pas le mouvement que l'on examine. Le plus souvent ce seront des enclenchements indirects résultant d'enclenchements
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chaque levier considéré avec les autres leviers du poste non seulement quand il est dans sa position renversée, mais encore lorsqu'il est dans sa position normale ; or on pourrait ne pas écrire à ce tableau ces dernières relations, mais le tableau B, après qu'on y aurait .transporté toutes les indications du tableau de dépouillement, ne serait plus complet ni symétrique par rapport à sa diagonale, parce
directs qui sont nécessaires pour la sécurité d'autres mouvements ; quelquefois ce seront des enclenchements directs qui ne paraîtront pas nécessaires pour le mouve-
ment que l'on considère, mais que l'on a établis en vue
qu'on n'y aurait pas inscrit toutes les réciproques. La
d'obtenir des enclenchements indirects utiles pour d'autres
symétrie obligatoire du tableau. B permettrait, il est vrai, de le compléter à cet égard. Si, au contraire, toutes les relations et leurs réciproques sont transcrites au tableau B, la symétrie indispensable de ce dernier,- telle que nous l'avons définie, fournit un moyen de contrôler son exactitude. Lorsque l'on a établi complètement le tableau B, que l'on possède'un croquis des appareils et la nomencla-
mouvements.
ture de leurs positions normales, on a tout ce qu'il faut pour examiner si les. divers mouvements qui s'exécutent normalement dans une gare peuvent y être opérés en toute sécurité. C'est à cette étude que servent les documents que nous venons d'indiquer, et nous allons maintemant faire connaître comment on peut y procéder.
La méthode consiste à suivre l'itinéraire des mouvements ; or ces mouvements, en tant qu'ils intéressent les voies principales d'une gare, sont autorisés ou interdits par la position de certains signaux, de certaines aiguilles, de taquets ou blocs d'arrêt. Si, par exemple, pour autoriser un mouvement, il faut renverser le levier d'un signal ou d'une aiguille, on suivra le mouvement, en portant son attention sur la ligne
En réalité, il n'y a pas lieu de s'arrêter à la surabondance apparente des liaisons pour un mouvement déterminé, vu que, pour d'autres mouvements, les liaisons qui semblent surabondantes peuvent être nécessaires ; l'irn-
portant, c'est de constater que ces liaisons sont suffisantes pour chacun des mouvements considéré en luimême.
Par contre, les enclenchements binaires simples que l'on peut établir entre les leviers d'un poste ne donnent pas toujours les moyens de pourvoir à la sécurité de tous les mouvements et à la conservation des appareils, en particulier quand ces mouvements peuvent s'opérer dans des sens différents sur une même voie ; on est conduit
alors, pour répondre à tous les cas, à recourir à des enclenchements conditionnels, comme ceux qui sont indi'gués à la suite de nos tableaux A et B, mais qui sont toujours une exception et dont on peut facilement expliquer
le sens et le but dans chaque cas. Ces explications générales étant données, passons maintenant en revue les conditions dans lesquelles s'opé95.
reront les divers mouvements de la gare de Givet, en