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DES CHAUDIÉRES DANS LA VAPEUR

NOTE Ali SUJET DE L'ALIMENTATION

lente, les chocs étaient très faibles, et les manomètres indiquaient tous simultanément la pression de la chaudière. Ensuite, on enleva le tronçon B, le tuyau A fut laissé

à sa faible inclinaison primitive, et on le ferma, par une seconde tape, à la partie inférieure de laquelle on disposa une soupape de 50 millimètres (,fig. 5). Avec une 2

Fio.

ouverture de 3/5 de cette soupape, la vapeur à 5 atmosphères, arrivant maintenant ail-dessous de l'eau, produisait des chocs si violents que, dans une expérience, les filets de quatre boulons de la seconde tape furent

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« la vapeur donnaient encore aux trois manomètres re::tants des pressions de 30, 35, 60 kilogrammes. « Après élévation du niveau de l'eau à 250 millimètres, deux boulons de. jonction du fond furent brisés, et sur la partie du tuyau comprise entre l'extrémité et le joint milieu, se produisirent deux déchirures, l'une de 60 millimètres, et l'autre de 100 millimètres de longueur. » On voit que les phénomènes étudiés à Wilhemshaven sont de même nature que ceux qui nous occupent, et .que les chocs constatés dans les tuyautages d'alimentation -

dans la vapeur ne sont qu'un cas particulier des chocs dus à la présence de l'eau dans les tuyautages de vapeur, lesquels sont vraisemblablement la cause des trop fréquentes ruptures de peet-valves en fonte, restées jusqu'ici inexpliquées.

ouverture de soupape, le tuyau se déchira à 100 millimètres du fond, sur une longueur de 210 millimètres, pendant que les manomètres indiquaient 22, 13 et 60 kilogrammes; au quatrième manomètre placé sur la tape, la pression maximum de 150 kilogrammes était

De ce que nous avons exposé plus haut, il résulte que, même avec les dispositions actuelles de tuyautages d'alimentation dans la vapeur, on pourrait éviter les chocs si on avait la précaution d'alimenter avec une vitesse assez faible ; l'alimentation devrait être continue, les pompes ne devraient jamais. être mises en marche trop brusquement et devraient marcher toujours à une allure modérée qui serait à déterminer expérimentalement pour chaque chaudière. Mais ce sont là des conditions beaucoup trop difficiles à réaliser dans la pratique; la conduite de l'alimentation deviendrait une opération beaucoup trop délicate, et il fallait une autre solution. Les chocs seront supprimés, si on empêche tout retour

dépassée.

en arrière de l'eau introduite dans la pipe d'alimenta-

arrachés, la tape elle-même fortement déformée, le manomètre 4 fixé sur elle détruit, et le tuyau lui-même gonflé dans le voisinage de la tape; les autres mano-

mètres, pris dans le même ordre que ci-dessus, marquaient 34, 27 et 65 kilogrammes.

Dans une autre expérience, faite avec la même

Après enlèvement de la partie déchirée, le tuyau d'essai, raccourci à 6 mètres environ et fermé de nouveau par une tape, ne portant plus cette fois de manomètre, on réduisit la hauteur maximum de l'eau de 230 à 170 millimètres. Les chocs produits par l'arrivée de

-

tion.

Nous avons essayé tout d'abord de disposer immédiate-

ment, avant la partie crépinée du tuyau, une soupape A s'ouvrant dé bas en haut (,fig. 6). Le parcours de la colonne

d'eau se trouvait ainsi réduit de moitié. Les chocs dispa-