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Annales des Mines (1897, série 9, volume 12)

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DE L'EMPLOI DES BOULONS A CHARNIÉRE

tlItiOrl défectueuse : la couronne de fonte s'est rompue suivant des sections transversales. Elle était, après l'explosion, cassée en cinq morceaux ; les cassures étaient assez

régulièrement réparties : trois d'entre elles passaient par des trous de rivets d'assemblage avec la calotte, les deux autres par des oreilles. Presque toutes étaient fraîches ; l'une d'elles cependant paraissait rouillée ou entartrée sur ses deux lèvres. Les boulons à charnière étaient tons intacts et simplement rabattus ; les bords des oreilles étaient d'ailleurs en bon état,. et l'on n'y voyait pas de traces de glissement ; le renversement des boulons n'avait été, dans le cas présent, cille la conséquence naturelle de la rupture du couvercle. Accident du 27 avril 1892, dans une filature de ramie, à Un trait assez remarquable distingue cet accident : il se compose non point d'une, mais de deux explosions presque simultanées, projetant les couvercles de deux récipients analogues qui fonctionnaient l'un près de l'autre. Ces récipients, contenant le mélange aqueux des matières à élaborer, étaient chauffés jusqu'à une pression de vapeur voisine de 3 kilogrammes par centimètre carré, non directement par injection de vapeur, mais par la chaleur, d'un serpentin couché au fond de chaque cuve et communiquant seul avec les générateurs. Le plus grand des deux appareils, de r,50 de diamètre (capacité, 2m3,5), avait sa cuve faite en tôle de fer de 9 millimètres d'épaisseur et cerclée à sa . partie supérieure par une collerette de. même métal, à profil de cornière ; sur cette collerette était fixé un cercle de fer formant sui-épaisseur au- bord,. de manière à laisser entre lui et la tôle de la -cuve, comme

POUR MAINTENIR LES OBTURATEURS AMOVIBLES

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dans sa partie Centrale sous la forme d'Une calotte sphérique de 3',5 de rayon, courbure insuffisante qui ne correspondait qu'a une flèche de 0m,08 ; de plus, son pourtour était plan et simplement renforcé par un cercle en fer de 20 millimètres d'épaisseur et 60 millimètres de largeur. Ce couvercle était assujetti par quatorze boulons à charnière : pour donner prise à leurs écrous, des pattes à encoche, en nombre égal, étaient fixées, chacune Par trois rivets, sur

la tôle du couvercle et sur son cercle de renforcement, comme le montrent les croquis fig. 4 et 5. Les boulons à charnière mesuraient 25 millimètres de diamètre au fond des filets ; leurs axes, lorsqu'ils étaient verticaux, se trouvaient à 20 millimètres en dehors du bord de la collerette et du couvercle, et leurs écrous, munis d'oreilles, avaient à

Entraigues (Vaucluse).

la fig. .3 le montre, une gorge de 8 millimètres de profondeur et 28 millimètres de large, destinée à loger un joint en- caoutchouc. Le couvercle était formé aussi d'une tôle : de fer. de 9. millimètres ; cette tôle était emboutie

joo

no. 4.-

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Fio. 3.

Fia. 5.

leur base un diamètre de 53 millimètres, de sorte que la position relative de -l'écrou et de la patte à encoche était normalement celle que représente d'une manière approximative la: fig. 5.

On voit, d'une part, que ce couvercle, d'une forme dépourvue de stabilité, était loin d'être suffisamment armé pour présenter la rigidité voulue ;. dautre part, que l'appu des écrous ne présentait aucune garantie. Il suffiSait