Annales des Mines (1897, série 9, volume 12)
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DE L'EMPLOI -DES BOULONS A CHARNIÈRE
deur à la partie supérieure du récipient ; des encoches ménagées dans le pourtour plan et dans l'aile horizontale de la cornière recevaient vingt-huit boulons à charnière, dont les .écrous venaient faire appui sur les 'côtés des
POUR MAINTENIR LES OBTURATEURS AMOVIBLES
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A la suite de cette explosion, le couvercle, dont la partie A était enlevée, ainsi que le tenon y, avait pris la forme représentée par les fig. 12 et 13. M. Coste a cons-
encoches. Le porte-à-faux, compté du milieu de l'épaisseur
de l'aile verticale de cornière à l'axe du boulon, était de 62mm,5.
Il suffit de regarder la
10 pour comprendre combien cette disposition était défectueuse. La ligne d'appui de
Fm. 12. - Coupe XY.
fig.
l'aile verticale de la cornière sur la garniture du joint était comme faite à 'plaisir pour servir de charnière au mouvement de déversement du bord du couvercle, qui tendait à se produire sdus l'action du serrage des boulons. Il n'y avait que le choix, comme effet final, entre une déformation assez accusée pour faire -échapper les attaches, et une rupture du bord du couvercle dans la
Fm. 13.
Coupe ES.
région de la circonférence correspondant aux boulons les plus fortement serrés. Comme la tôle de ce couvercle, it
ce qu'il semble, n'était pas de bonne qualité et notamment était peu ductile, c'est la rupture du couvercle qui se produisit ; et il s'agit bien, id, d'une conséquence régu-
lière et naturelle de la constitution de l'appareil, car voici quel en avait été l'historique et quelles furenk les constatations de détail faites après l'explosion.
Ce récipient datait de 1885. En 1890, « quelques fissures ayant été constatées dans le voisinage de la cornière de pourtour du couvercle (*), on a renforcé cette partie par une plaque supplémentaire de tôle posée à l'extérieur et rivée sur le couvercle ». Cette contre-plaque est marquée sur la fig. 11, entre les attaches 22 et 26. On
remarquera l'analogie de sa forme avec celle de la partie A, qui se trouva arrachée du reste du couvercle lors de l'explosion d'avril 1893. (") Extrait du rapport dressé au sujet de l'accident par M. l'ingénieur des Mines Coste.
taté que la cornière était fortement corrodée dans tout son ensemble, et que la tôle du couvercle présentait, sur sa face intérieure, un sillon de corrosion le long de sa jonc-
tion avec la cornière. « En dehors de ces corrosions, écrit-il, en voyait en divers points des commencements de
fissures fort nettes. La cassure de la partie arrachée de