Annales des Mines (1897, série 9, volume 12)
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DE L'EMPLOI DES BOULONS A CHARNIÈRE
POUR MAINTENIR LES, OBTURATEURS AMOVIBLES
profil fortement bombé dans son ensemble, à courbure, sinon uniforme, du moins très progressive, et venant se
croquis qu'au point de vue du tracé des raccordements. Il
terminer à sa périphérie suivant un cylindre dont les
sous des pressions plus élevées que les étuves à désinfec-
est
vrai qu'il s'agit d'appareils à vapeur fonctionnant
génératrices soient parallèles à l'axe du récipient. Cette amorce de cylindre, qui devra être de hauteur suffisante pour assurer complètement la rigidité du pourtour, formera le prolongement .du cylindre même de la cuve, à une minime différence de diamètre près. Il est assez usuel de donner à la tôle du couvercle une épaisseur légèrenient supérieure à celle de la cuve (1
millimètre de plus), et de prendre pour rayon de
courbure de la partie centrale du couvercle le diamètre de la cuve. C'est .ce qui a été fait, par exemple, pour le
couvercle représenté fig. 28. Il ne faut pas donner
it
FIG. 25.
la courbure de la partie centrale une valeur moindre, ni par conséquent au rayon de courbure une valeur plus grande que celle-là. D'autre part, il est essentiel que le raccordement de cette partie centrale avec l'amorce de la partie cylindrique se fasse suivant un profil à courbure très douce. Si l'on incurvait le bord du couvercle sui-
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vant un congé à faible rayon, d'abord il suffirait d'un défaut dans la matière ou dans le travail pour criquer le métal lors de l'emboutissage, puis en tout cas la pièce se trouverait soumise en service à des flexions localisées
dans une zone trop restreinte, à des mouvements de soufflet qui pourraient produire dans cette zone, au bout d'un certain temps, de fines amorces de fissures.
Il ne faut donc pas craindre de donner de grands rayons de courbure à ces tracés de raccordement. Voici, par exemple (fig. 25. à. 27), diverses formes adoptées par la Compagnie du Chemin de fer d'Orléans pour des fonds emboutis placés sur ses chaudières à vapeur ; la partie
centrale de chacun de ces fonds est plane et évidée, parce qu'elle se trouve armaturée par un plateau qui sert d'embase aux soupapes de sûreté ; nous ne donnons ces
FIG. 27.
lion ou les appareils analogues (timbre de 10 kilogrammes
dans le cas de la fig. 26); mais on a tout à gagner à employer des formes aussi stables que possible. La valeur des courbures de raccordement admissibles sans imprudence dépend naturellement, d'ailleurs, du dia-