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NOTE SUR LES SOURCES MINÉRALES DE POUGUES

NOTE SUR LES SOURCES MINÉRALES DE POUGUES

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lés alluvions de la plaine; mais on en retrouve le prolon-

passer.à Fourchambault entre les sources Mimot et Montupet. Son rejet, qui partout abaisse la lèvre orientale, atteint 90 à 100 mètres vers Clairefontaine, puis diminue au nord

et s'annule à peu près vers Poupes. Mais, plus loin, la

gement probable dans une faille de même direction visible au pied de la colline de Chazelles, à 1 kilomètre environ du point on le chemin de Tronsanges quitte la route nationale (le'rejet est de 35 mètres environ, vers

lèvre ouest se trouve relevée par des failles transversales,

l'ouest toujours).

Le voussoir de Fougues, ainsi limité par deux failles Nord 10 à 150 Est qui abaissent les terrains de part 'et d'autre, est géologiquement en saillie par rapport aux collines de Mimont-Mont Givre et de Soulangy. Au sud, aucune discontinuité ne paraît séparer les couches de Fougues de celles que l'on retrouve, de plus en plus horizontales, jusqu'à Fourchambault. Au nord, 'la limite entre les deux parties de la plaine distinguées ci-dessus est marquée encore -par une faille : en suivant le calcaire à entroques bathonien supérieur dans la colline qui s'étend entre Tronsanges et Germigny, on le voit affleurer régu-

et le 'rejet reprend dans le même sens. La direction est celle des principales cassures de la région ; les fractures locales observables dans les bancs durs de la formation lui sont toujours à peu près parallèles ou perpendiculaires.

Enfin l'importance de l'accident, en ce qui concerne la venue des eaux minérales, est mise en évidence par l'alignement des dégagements de gaz carbonique et d'eau minérale sur toute sa longueur : les dégagements gazeux d'Usseau, les sources de Pougues qui se trouvent dans son voisinage et dont la composition, comme on le verra,

est fonction de la distance .à la faille, les sources de

lièrement à mi-côte, plongeant doucement an nord-ouest. En arrivant à l'étroit vallon du ruisseau de Germigny, les affleurements disparaissent et ne se retrouvent qu'au niveau du ruisseau. La chute est .de 40 Mètres environ. Cette nouvelle faille (faille de Germigny) s'étend dans la direction est-ouest.. Elle a manifestement déterminé le creusement de la gorge oit on l'observe. Son prolongement

Fourchambault et les nombreux dégagements de gaz carbonique observés dans les puits de ce bourg. Depuis long-

temps on a attribué à la faille de Pougues un rôle dans la venue des eaux minérales. On cherchera plus loin à préciser ce rôle important. Une autre faille limite à l'ouest la plaine de Pougues, c'est la faille de Soulangy, que l'on peut suivre au pied oriental de la colline de Soulangy. On la voit atteindre la Loire un peu à l'est du point oit 'la route de Fourchambault à la Charité commence à Suivre le fleuve. D'après la position du calcaire à entroques bajocien dans

le lit de la Loire sur la lèvre est et celle du bathonien supérieur à Soulangy sur la lèvre ouest, on peut évaluer le rejet, qui est vers l'ouest, à 40 ou 50 mètres. De là, l'accident se dirige vers le nord-10°-est, à peu près parallèlement à la faille de Pougues, passe entre le hameau des Gigots et la ferme des Barats, on son rejet conserve à peu 'près la même amplitude, et se perd sous

irait passer au nord de. Poupes et déterminer l'arête rectiligne du Mont Givre au nord, bien qu'au nord du Mont Givre aucune faille de cette direction - ne soit visible. Il paraît en être de cette faille comme de celle

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de Fougues, dont le rejet devient insensible par endroits, sans que pour cela on puisse se refuser à admettre le prolongement de la cassure. La' faille de Germigny, dont le prolongement sous la plaine ne paraît pas douteux, mais que l'on ne peut suivre faute 'd'affleurements, irait, si on la suppose prolongée en ligne droite, passer non loin du lieu dit l'Abîme, où 'des dégagements de gaz observés