Annales des Mines (1898, série 9, volume 13)
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ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
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ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
ci-jointe
Comme le montre immédiatement la carte (Pl. I), cette partie nord de la mer Égée, sur laquelle ont porté nos efforts, constitue, au nord d'une ligne d'îlots qui rejoint le promontoire de Magnésie à l'Ionie, un tout homogène et bien défini géographiquement. C'est, en outre, la partie de l'Archipel la moins connue de toutes
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'relier, Bittner, etc. (membres des missions envoyées, de 1874 à 1876, par le ministère de l'Instruction publique autrichien), une description de l'Attique, de la Béotie, de la Locride, de la Thessalie, de là Chalcidique et des îles (l'Eubée, Kos et Chios ; à MM. Foullon et Goldschmidt (1887), une étude sur Syra, Syphnos et Tinos ; à M. Bukowski (1889), une description des îles de Rhodes et de
à M. Lepsius (1892), une description générale
façons, parce qu'elle est presque entièrement turque, tandis que les Cyclades, qui sont, en eaux grecques, sont fréquemment abordées par les voyageurs. Sans faire ici une bibliographie détaillée, qui trouvera sa place plus loin, nous tenons à rappeler que les premiers
Kasos ;
travaux géologiques sur ces régions de Grèce et de Turquie sont dus à des savants français : Boblaye et Virlet
Péloponèse (1892) et une étude sur diverses îles grecques, telles que Skopelos, Skyros et diverses Cyclades (1897). Les plus graves lacunes encore subsistantes concernent Imbros et surtout la masse continentale de l'Asie Mineuré,
pour la Morée (1833) ; Boué pour la Thessalie, la Bulgarie
et la Turquie d'Europe (1839 et 1840) ; Viquesnel pour
de l'Attique ; à une expédition autrichienne, une étude sur la Méditerranée orientale (*) (faune, profondeurs, salures, etc.) ; à M. Toula (1882-1896), l'exploration des Balkans ;
enfin à M. A. Philippson, une description du
la Macédoine, l'Albanie et la Turquie (1843 et 1844) ; Sauvage pour l'Eubée (1846) ; Virlet pour Samothrace (1854). Ultérieurement, nous avons encore à mentionner : de 1854
sur laquelle les beaux travaux de Tchihatcheff, n'ayant jamais été repris depuis cinquante ans, sont forcément
à 1866, les belles publications de M. Gaudry sur l'At-
Ce mémoire (***), spéCialement consacré à la portion nord de la mer Égée, appelée la mer _ de Thrace, com-
tique et sur Chypre ; en 1873, celle de M. Gorceix sur l'île de Kos ; en 1879, le livre si important de M. Fougue sur Santorin ; en 1877, le travail de M. Fischer sur les fossiles de Rhodes ; enfin, en 1897, une note de M. Lacroix sur Polycandros, sans parler du grand ouvrage de Taihatcheff sur l'Asie Mineure, publié en français en 1869. Néanmoins il est certain que, dans ces dernières années. le développement si considérable de l'influence politique allemande en Turquie et l'extension de la puissance autrichienne dans la même direction ont eu pour conséquence, en Orient, le développement des travaux scientifiques autrichiens et allemands, plus ou moins officiellement encou-
ragés par les gouvernements de Vienne ou de Berlin. Nous devons à de Hochstetter (1870) une description de la partie orientale de la Turquie d'Europe ; à bernes (1874), une étude sur Samothrace ; puis à MM. Neumayr,
restés incomplets (**).
prendra cinq parties I. Géologie de Mételin (Lesbos); Géologie de Lemnos ; III. Géologie de Thasos ; (*) Berichle der Commission l'or Erforschung des dstlichen meeres, 3° série (Denkschr. der K. Ak. der Wissensch. in Wien, 1890 à 1894, t. LIX à LXII).
(**) L'ordre de description, à la fois par -itinéraires et par nature de terrains, adopté dans ce remarquable ouvrage, y rend malheureusemerit les recherches d'autant plus difficiles qu'on est généralement peu familiarisé avec les noms géographiques de ces contrées. ("*") La collection complète de nos échantillons, numérotés de 1 à 300, a été déposée à l'Ecole des Mines, avec un catalogue et des cartes indi-
quant la place où a été recueillie chaque roche; nous renverrons, à l'occasion, aux numéros, correspondants, par des nombres entre parenthèses insérés dans le texte sans autre explication.