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ÉTUDES GÉOLOGIQUES SÛR LA MER ÉGÉE

une seconde coupe prise à l'autre extrémité de l'île, dans le nord-est, entre Kondopouli et Plaka, coupe très analogue comme on va le voir. Le promontoire du cap Plaka, di-

rigé au nord-est, a, comme arête orographique, une chaîne de 130 a

150 mètres de haut, à l'est de las'étend une grande plaine

-

basse, située presqu'au niveau de

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la mer et semée, par suite, de lagunes salées comme le Megali Limni,

i

entre lesquelles se sont accumulés des limons ou des sables, dont nous

s

reparlerons. La fig. 5 donne la coupe transver-

.e;

sale de cette crête et montre, là, 3 I.

aussi, la superposition au grès vert mêlé de schistes argileux, qui forme le soubassement de la plaine, d'un grès rose mêlé de poudingues, cons-

tituant toutes les crêtes de cette région. On observe même là, entre les grès verts de la base redressés très verticalement et les grès roses du sommet inclinés seulement de 35° sur l'horizontale, une apparence de discordance, qu'une observation plus attentive fait disparaître. Cette coupe est la suivante :

ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE

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Grès rose dur et corrodé irrégulièrement, de façon à apparaître à la surface avec un aspect cloisonné ; ce grès contient plusieurs intercalations de pou-

dingues à galets de quartz et de grès métamorphiques divers, sans roches éruptives 15 mètres Grès rosé, .du même genre que 1, mais sans poudingues 75 mètres Grès verts, plus tendres, plus sableux que les grès roses, alternan t avec des schistes marneux.., plus de 20 mètres 110 mètres

Ces coupes peuvent être complétées par nombre d'autres, prises notamment dans les falaises du cap Khloé à l'est de la baie de Pournia ou au sud du cap Phako, dans la colline de Kastrovouno près Kondopouli, etc. Elles montrent toujours la même superposition

de grs rosés avec poudingues (retrouvés, par exemple, à Sardès, à la cote 230, au nord du mont Georghios) sur les grès verdâtres mêlés à des schistes. Ces derniers étant plus tendres, plus affouillables, occupent toujours le fond des vallons, tandis que les poudingues forment volontiers les crêtes. D'une façon générale, ces terrains ont un aspect assez fortement métamorphique, qui semble cependant plus net dans l'ouest que dans l'est de l'île ; ils sont souvent très plissés et, surtout au voisinage des trachytes, qui les ont

nettement traversés, comme nous le dirons, présentent des inclinaisons presque verticales. Comme composition minéralogique, les grès contiennent

surtout du quartz, avec de la chlorite et du mica .noir ; très exceptionnellement, dans le promontoire du cap Irène, un peu de calcite. Nous y avons cherché avec grand soin, mais sans

aucun succès, quelque indice de faune qui pût servir à déterminer leur âge. Au contraire, les débris végétaux y sont très abendants, un peu dans toutes les parties de