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ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE

KiSalllik, la première zone primaire que l'on rencontre en partant du nord est celle des Balkans (*), entre Sliwno et Sofia.

L'axe primaire de cette chaîne comprend du granite, du gneiss (Billé et des micaschistes, alternant avec des schistes chloriteux, des amphibolites, etc. Au nord de Kisanlik, il existe du calcaire triasique, quelques rares lambeaux jurassiques, une zone de grès crétacés avec hiéroglyphes et restes de plantes (grès des Balkans), enfin du crétacé bien déterminé (couches. à caprotines, à orbitolines, etc.). On avait autrefois cru retrouver là, notamment à Seini (N.E. de Kisanlik), le prolongement du carbonifère de l'Ouest, sous forme de schistes bitumineux à anthracite, avec grès micacés. En réalité, -.ces anthracite S sont, d'après M. Toula, crétacées (*"). Au sud, enfin, après la Tundscha, on voit, en s'élevant. le granite, les gneiss et phyllites, puis les calcaires triasiques et les grès, tufs et marnes, peut-être néocomiens, -

du Karadscha Dagh, ou Sredna Gora (***). Dans le Rhodope, ou Despoto Dagh (****), on retrouve

du granite, de la syénite (**"**), du gneiss et des micaschistes, avec amphibolites et nombreux bancs de calcaire

cristallin et de serpentine intercalés. La direction des couches, très variable, est, en moyenne, N.0.-S.E. A l'ouest notamment, dans le massif de Périm, on a beaucoup d'amphibolite à gros grains, de diorite, etc. Dans le sud, en se rapprochant de la région que nous (*) TOULA (Ac. de Vienne, 1889, p. 23, etc.). ("*) TOULA, /OC. Cil., Sur les anthracites des Balkans, p. 30 à 34. (***) TOULA, loc. cil., p. 17. (****) HOCHSTETTER, loc. cil., p. 442.

(****") VIQUESNEL (MéM. SOC. géol., 20 sér., t. I, p. 10 du tirage à pari)

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avons étudiée à Thasos, on trouve une abondance particulière de massifs calcaires, tels que le Bos Dagh au nord de Draina(*).

Près de Kavala et dans le. Symbolon, entre Kavala et Drama, nous avons pu observer des gneiss micacés et amphiboliques avec injections granulitiques, qui contiennent quelques lambeaux calcaires. Ces gneiss, suivant la carte de Hochstetter, formeraient, du golfe de Rendina

a Demotika, une bande est-ouest continue, au nord des micaschistes de Thasos, du Kelebek Dagh, du Kilim Dagh, du Tekir Dagh et de l'île de Marmara ; mais les micaschistes de Thasos contiennent eux-mêmes, nous l'avons vu, des

intercalations de gneiss, comme il en existe très souvent dans les micaschistes et même dans les phyllades précambriens du Plateau Central français, en sorte que nous sommes peu disposé à voir là deux 'étages distincts et que, pour nous, il y a là plutôt un grand ensemble continu, reliant Thasos et Samothraki à la masse continentale de la Thrace, de la Chalcidique. et de la Thessalie. A l'est, les massifs de Strandscha et de Tundscha sont formés de gneiss micacés et amphiboliques et calcaires cristallins, avec granites, syénites etc. (**). Les terrains tertiaires de la même région commencent à l'éocène, qui repose souvent directement sur le primitif; ils se continuent par du miocène marin (tortonien, étage du Leithakalk), par du -sarmatien, du pontien, du levantin, des bassins lacustres à lignite, et enfin du postmiocène fluviatile (thracien), difficile à "distinguer du diliivium. Le bassin tertiaire le plus important est celui d'Erkene, dont la bordure est formée par de l'éocène, sur lequel repose le thracien, parfois avec interposition de couches pontiennes.

signale seulement deux dômes principaux de granite, près de Kôstendil

et près de Doubnitza. La carte de Hoschstetter en figure un grand nombre d'autres, que nous avons reproduits sur notre carte.

(*),HocusTErrca, toc. cil., p. 447. (**) Loc. cil., p. 389. Tome XIII, 1898.

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