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Annales des Mines (1898, série 9, volume 13)

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NOTICE SUR LE SÉLECTEUR PAUL DAVÎD

NOTICE SUR LE SÉLECTEUR PAUL DAVID

d'un ancien personnel exercé et d'un combustible à assez

plication de cette méthode, est donc un auxiliaire précieux de l'électrolyse.. Son action s'y fait sentir sous les

bas prix pour justifier l'usage du four 'à réverbère. Le sélecteur y trouverait néanmoins sa place, car rien ne serait plus simple que d'y produire le bottom et de combiner les dispositions de façon à couler directement la matte purifiée du sélecteur dans un four à réverbère. De cette manière, on s'assurerait les avantages du sélecteur comme convertisseur et comme producteur de bottom et on éviterait la perte de temps et les frais de main-d'oeuvre et de combustible que nécessitent la coulée simultanée

dti bottom et de la matte, leur refroidissement, leur

formes suivantes.,

Un atelier d'électrolyse, traitant sous un régime électrique déterminé des cuivres produits au sélecteur, fournit un métal de qualité régulière et supérieure à celui qtfon retirerait d'un cuivre brut n'ayant pas subi l'opération du bottom : par exemple, au lieu d'un cuivre de fonderie, un cuivre propre au laminage au lieu d'un cuivre tough, du cuivre best, propre à la fabrication du

laiton.

séparation, le transport et la refonte de la matte blanche au four à réverbère.

Avec la même intensité de. dépôt, les bains électrolytiques se conserveront beaucoup plus longtemps. D'oit une économie notoire. en acide et en main-d'oeuvre de

Après avoir mis en évidence l'économie, directe apportée

manipulation des bains. D'où aussi une plus forte production de l'atelier pour une même installation. et une même dépense, par suite de la continuité et de la ,regularité des

par le sélecteur au traitement des maltes, cuivreuses, il, reste à eonsidérer l'influence de cet appareil sur le traitement ultérieur de ses produits, en particulier sur leur traitement par. l'électricité. L'électrolyse joue un rôle de plus en plus important dans le raffinage du cuivre brut, surtout lorsque ce cuivre renferme des métaux précieux. Les inconvénients

qu'on lui reproche : lenteur, détérioration rapide des bains, irrégularité dans la qualité du dépôt cuivreux ont presque exclusivement pour cause (en 'dehors des -conditions purement électriques) l'impureté du cuivre soumis au raffinage et les variations même de cette impureté. Assurer la pureté du métal à-électrolyser et la constance de sa pureté, c'est donc améliorer l'électrolyse elle-même, la faciliter et augmenter la qualité et la valeur de ses produits. La méthode du bottom atteint ce but très efficacement puisqu'elle fournit un métal extrait d'une matte purifiée et d'une qualité aussi régulière qu'on peut le souhaiter dans la pratique.. Le sélecteur, qui est le plus économique et le plus sûr appareil d'ap

opérations.

On sait que l'or se concentre en totalité dans le bottom. Prenons par exemple un minerai à 7 p. 100 de cuivre, teneur 'moyenne assez fréquente des lits de fusion pour matte, et renfermant 1/2 gramme d'or

par tonne de

minerai: .--(Traité simplement au convertisseur, ce mi-

nerai produira un cuivre d'électrolyse qui renfermera

par tonne 0,5 X 100: 7

7,14 d'or.

Il faudrait

donc raffiner 1.000 kilogrammes de cuivre peur en extraire ces 7,',14; la valeur du métal précieux ne paierait pas les frais d'électrolyse qui,. dans les conditions actuelles, sont environ de 50 francs par tonne de cuivre. Si l'on fait passer ce même minerai au. sélecteur et qu'a cet appareil, en supposant le minerai très impur, on forme un fort bottom, dont lé poids soit par exemple le 1/10 du poids- total du cuivre du minerai, . ce bottom pèsera 100 kilogrammes, et il suffira d'électrolyser ce poids réduit pour en extraire les 7gr,14 d'or. On pourra