Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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pale réapparaissent les marnes aptiennes. Sous le premier bourrelet, qui porte la ferme, on voit nettement, un peu à l'est de la ferme, la surface de contact presque horizontale, et eu deux points on trouve des calcaires blancs à la base des dolomies. Le bourrelet nord a le caractère d'un terrain disloqué, comme formé de blocs juxtapoSés ; il n'a manifestement pas de racine en profondeur. Pour la butte principale, je n'ai vu qu'en un point le contact
découvert, sur le côté nord ; là encore il est très peu incliné; ce sont des marnes altérées qui s'enfoncent sous les dolomies rougies à leur contact. La coupe ci-jointe (fig. 5)
résume ces observations, qui ne laissent aucun doute sur la conclusion (Voir aussi la coupe n° 3, Pl. II). .
Aptaen
Fm. 5.
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RÉTACÈ
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stir le bégudien en place, superposé aux couches de charbon exploitées à la Valentine et à Valdonne ; les couches presque horizontales s'inclinent doucement vers la montagne jurassique, et les dénudatiôns y ont découpé deux mamelons saillants, l'un à l'ouest du cimetière, l'autre à l'ouest du village. Le premier est couronné par un lambeau de dolomies jurassiques, le second Par un lambeau de calcaires blancs ; des blocs de ces roches sont- épars sur les pentes. Il n'y a plus là aticune part d'interprétation, si
petite qu'elle soit ; le 'fait est manifeste et se traduit, même à distance, par la nature des reliefs: Il m'a été signalé par M. Rochon, ingénieur de la mihe de Valdonne, et il a été étudié en détail par M. Gossiaux, géomètre des charbonnages (*).
On voit donc que, si l'étude de la première zone ne
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Coupe de la Galinière.
On peut objecter que les dolomies ont l'air d'être ver-
ticales ; mais ce n'est là qu'une apparence, due à des
cassures de la roche ; je n'ai yu nulle part de stratification incontestable. D'ailleurs la ligne pointillée de la figure montre comment s'expliquerait cette verticalité. Il n'y à pas non plus à s'étonner que, vers la pointe est de la butte, l'aptien. reste vertical jusqu'auprès du contact : les discordances lodales sont fréquentes entre ces paquets superposés et leur substratum. A l'appui de la superposition des dolomies de la Galinière à l'aptien, il est bon de citer un exemple semblable" et plus net encore, auprès de Cadolive. Il ne se trouve plus,
il est vrai, dans la même zone, niais il .se rattache à la même nappe de dolomies. Le village de Cadolive est situé
fournit pas de preuves directes du renversement des couches, autre part que sur le bord septentrional, elle montre déjà des lambeanx de nappes charriées, qui suffiraient à faire prévoir ce renversement. A l'est du chemin de Zone b ou zone de l'Assassin.
fer, cette seconde zone n'est composée que d'un mince liseré de poudingues, qui cesse avant Sousquières ; à l'ouest du chemin de fer, dans la tranchée duquel ces
poudingues sont bien exposés, la zone s'élargit et se ramifie autour d'importants massifs jurassiques. Outre des massifs, notamment près de Sénières, on trouve des ilots de dolomies jurassiques (l'un d'eux avec trace de néoco-
mien à la base) manifestement superposés à la brèche. Le fait acquiert là une nouvelle -importance, parce que, précisément en face d'un de ces îlots, la série renversée de la première zone, au lieu de ne contenir que du gault
et de l'aptien, se complète jusqu'au jurassique supé(*) Depuis que ces lignes ont été écrites, M. llepelin a encore trouvé un flot de dolomies superposé aux calcaires lacustres, entre Cadolive et la Galinière.
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