Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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LE ÉASSIN CRÉTACÉ DE PTIVEAti
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partie, dans la moitié sud, serait à peu près complètement
jours une certaine incertitude ». Dans le cas actuel, le doute me paraît peu justifié ; ce n'est pas seulement Je sondage de la fosse d'Onnaing, c'est celui de la gare
stérile. Pour l'étage inférieur A, qu'on ne connait ,pas près de la faille, on peut admettre qu'il y a place pour le
d'Onnaing, ce sont tous ceux de la région voisine qui ont rencontré le calcaire carbonifère ; les résultats en ont été
passage d'un faciès à l'autre ; mais pour B, et 132, pour B2 notamment, la modification se ferait avec une brusquerie à peu près inadmissible. M. Chapuis dit : du moment qu'il
ne prêtent, semble-t-il, à aucune ambiguïté. On peut dire, il est vrai, que dans toute cette partie le calcaire carbo-
.nord, toute la partie inférieure du terrain houiller (étages
A, B, et B2) serait riche en
- toute cette même
analysés par M. Gosselet (l'Ardenne, p. 739 et 740) et
est prouvé que les formations de charbons demi-gras et maigres ont fait défaut au sud du bassin, « il n'est guère plus difficile de concevoir que ces formations ne se soient pas étendues jusqu'au bord méridional du bassin, en lui attribuant la largeur, actuellement connue, d'environ 12 kilomètres, qu'en lui supposant 5 kilomètres de plus ». Sous cette forme l'assertion est très exacte; mais il ne s'agit pas de la largeur totale du bassin ; il s'agit de la distance entre le dernier point où le faisceau demi-gras est connu et celui où son absence est constatée. Cette distance est à peine de 2 kilomètres ; mettons 3 kilopour la .distance originelle avant le pliSsement des mètres pour
nifère est probablement, ainsi qu'au Boussu, ainsi qu'à Qiiiévrechain, discordant sur le terrain houiller, et que,
or à cette distance, évidemment bien petite
direction moyenne de ces couches (assimilées au groupe de Long-Terne) entre le puits Sainte-Odile et Quiévrechain, est bi-en plus inclinée au sud-ouest que les affleure-
couches ;
pour de si grands changements, il n'est pas indifférent d'ajouter ..5 kilomètres, c'est-à-dire de presque la tripler, surtout si l'on réfléchit que le déplacement de 5 kilomètres serait un minimum. J'avais tiré un second argument de la disposition des couches et des affleurements dans la concession de' Crespin. Si le bord des affleurements houillers marque, au sud
par conséquent, sa présence n'indigne plus le vrai bord du bassin, comme quand il y a concordance entre le calcaire
et les schistes. De là en effet jusqu'auprès de Marly, c'est le dévonien qui semble directement en contact avec le terrain houiller (*) ; il suffirait donc que les couches de Dour viennent aboutir au sud de Valenciennes. II est clair
alors qu'a cette distance on ne peut arguer sérieusement du fait que la direction des couches, telle qu'elle est observée à la frontière, lès mène en ce point ou à 2 kilo-
mètres plus au sud. J'ai fait remarquer pourtant que la
ments de la frontière, comme s'il y avait là .des variations locales correspondant à un plongement irrégulier des ennoyages vers le sud-Ouest. De plus, j'ai montré que cette direction moyenne était celle des ondulations de la surface des terrains primaires, qu'on pouvait suivre beau.
de Valenciennes, le bord vrai de la cuvette houillère, c'est vers le puits d'Onnaing que ces couches et les terrains qui les avoisinent devraient aller aboutir, ce qui ne correspond guère avec la direction reconnue par les travaux. M. Chapuis essaie, il est vrai (p. 215) de jeter un doute sur les résultats du sondage d'Onnaing, parce que
coup plus loin, et qu'on a le droit de considérer comme
« les renseignements fournis par sondage présentent ton-
caire carbonifère et ceux qui ont rencontré le dévonien.
marquant les lignes directrices du substratum plissé. J'aurais pu ajouter que la surface de base du terrain dévo(") Cen'est pas l'opinion de M. Olry (Bassin houiller de Valenciennes, p. 24). C'est pourtant le résultat probable auquel on arrive, si l'on essaie
de tracer une ligne qui sépare les sondages qui ont rencontré le cal-