Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE
MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE
opération, est séché, puis calciné progressivement à l'air et transformé ainsi en oxyde Zn = 0,8024 ZnO.
Comme il s'agit d'une proportion de zinc importante, il n'y a. pas d'inconvénient sensible à opérer en deux fois
le dosage du métal ; on pourrait, d'ailleurs, réunir les deux portions pour les transformer et les peser. ensemble sous la forme d'oxyde ou de sulfure. Le cadmium est toujours dosé en une seule fois. Les expériences synthétiques faites sur des mélanges connus de sels de cadmium et de zinc m'ont donné des résultats très satisfaisants ; sans y consacrer plus de soin et de temps que l'on ne fait pour les analyses courantes, j'ai trouvé les nombres suivants SO1Cd
ZnS ZnS
servir à séparer le -cuivre du cadmium ; il conseilla de l'ajouter progressivement dans la solution sulfurique ou. chlorhydrique froide, jusqu'à décoloration complète, et de chauffer ensuite à l'ébullition, de manière à obtenir que la liqueur s'éclaircisse complètement après dépôt de sulfure de cuivre. La séparation des trois métaux pourra s'achever après filtration, en, versant dans la liqueur du chlorure d'ani monium en excès et de l'acide oxalique, puis portant à. l'ébullition et versant de l'hyposulfite de sodium ou d'ammonium jusqu'à ce qu'il cesse de se produire un précipité orangé de sulfure de cadmium, l'addition d'une nouvelle quantité d'hyposulfite ne donnant plus lieu qu'a, un trouble blanc dû au soufre.
Après séparation du cadmium il ne reste plus qu'à précipiter et doser le zinc, comme je l'ai indiqué ci-dessus.
Ogr,57I au lieu de 0gi.,568 calculé 0 ,I20 ,t22
O ,022
0 ,023
,610
0 ,6I3
0
Séparation du cuivre, du cadmium et du zinc.
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xv-
Séparation successive du zinc, du nickel ou du cobalt, du manganèse et du fer (*). Dans le
cas oit l'on trouverait ensemble les trois métaux : cuivre, cadmium et zinc, on pourrait les séparer les uns des autres
L'hydrogène sulfuré est très souvent employé pour séparer divers métaux par la voie humide. On se sert le
en combinant la méthode précédente avec celles déjà connues par les travaux de Flajolot (1853)' et de .ort-
plus ordinairement de solutions chlorhydriques, sulfuriques
mann (1881). Flajolot, le premier (*), employa l'hyposulfite de sodium
diluées.
pour la séparation du cuivre et du zinc, en versant peu à peu ce réactif dans la dissolution des métaux, acidifiée par l'acide 'sulfurique et portée à l'ébullition. Vortmann (**) reconnut que le même réactif pouvait
dans certains cas, permettre des. séparations nouvelles., difficiles à réaliser autrement, du moins par une marche aussi régulière. On rencontre cependant une difficulté générale, tenant,
ou acétiques, plus rarement de solutions azotiques très J'ai reconnu que l'emploi de solutions oxaliques pouvait,'
à ce que les oxalates métalliques sont souvent peu solubles. (*) Annales de Physique el de Chimie (1853). (**) Zeitschrill analytische Chemie (1881).
(*) Académie des Sciences, 22 mars 1886.
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