Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE
zinc. Au bout de quelques minutes, on décante, on étend
à 100 centimètres cubes et on reçoit le liquide dans un flacon semblable à ceux de la série. On compare la teinte de ce flacon à celle des flacons types, en plaçant ceux-ci en série graduée devant une feuille de papier blanc et cherchant entre quels flacons doit s'intercaler le flacon d'essai d'après l'intensité de sa teinte. On apprécie de cette façon la teneur du liquide et par conséquent celle du minerai. Si le minerai n'est pas seulement quartzeux, mais ren-
ferme de la pyrite ou de l'oxyde de fer et -peut-être d'autres métaux, on traite la poudre destinée à l'essai par l'eau régale, afin de dissoudre toute la partie métal-
Eque. On décante, on lave la gangue et on évapore la solution jusqu'à siccité dans une capsule de porcelaine.
On reprend par l'eau avec quelques gouttes d'acide chlorhydrique, on filtre et on introduit une lame de zinc pour précipiter l'or, le cuivre et peut-être d'autres substances, comme le plomb, l'arsenic- et l'antimoine. On décante aveC précaution de manière à enlever la masse des sels de fer et de zinc on redissout le cuivre par l'ammoniaque et un peu d'eau oxygénée ; enfin on reprend Le résidu par l'eau de chlore et on continue comme je l'ai indiqué plus haut. Ce procédé ne mérite, d'ailleurs, d'être recommandé que lorsque les circonstances ne permettent pas de recourir aux essais par la voie sèche, toujours plus sûrs,
à mon avis. A défaut d'appareils convenables pour ceux-ci, on pourra recourir au procédé colorimétrique et en obte-
nir des résultats approchés.
Il peut être utile aussi, à la suite d'un essai de voie sèche, pour apprécier la teneur en or d'un très petit bouton de métal précieux (or et argent). Enfin il peut également servir à la suite d'un essai par amalgamation ; la volatilisation du mercure laisse au
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fond de la petite cornue de verre, oit elle se pratique souvent, un résidu complexe, adhérent au verre et dans lequel il n'est pas très facile de déterminer la teneur en or, si ce n'est par coupellation. On y parvient assez bien en dissolvant le résidu dans l'eau de chlore et appliquant ensuite la méthode colorimétrique.