Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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ÉTUDE' SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
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aciers au nickel fabriqués par les usines américaines. Bien que les renseignements fournis par cette note
lement dans le sens du travers Limite d'élasticité Charge de rupture Allongement
50 à 52 kg. 65 à 70 kg.
16 à 17 p. 100
L'usine de Saint-Jacques, à Montluçon, a fait des essais
analogues sur un métal à 2,5 p. 100 de nickel et 0,5 de chrome et a obtenu sensiblement les mêmes résultats. Dans le but d'améliorer encore davantage la qualité du métal, on a essayé de forcer la teneur en nickel ; mais on s'est alors trouvé, aux dires de l'usine d'Imphy, en présence d'un inconvénient sérieux. Quand la proportion de nickel dépasse 2 à 2,5 p. 100, le métal tend à cristalliser en aiguilles striées analogues à celles que l'on rencontre dans
les aciers à haute teneur en nickel (Voir
plus
loin, p. 267).
sein de la masse de longues aiguilles que l'on ne peut faire entièrement disparaître ni par le forgeage, ni par le recuit, ni par la,. trempe. L'étirage oriente les cristaux dans le sens de la longueur ; les barrettes de traction prélevées dans le sens 'du travers se rompent sans allengement et sans striction avec des cassures cristallines striées, et les barreaux de choc ne peuvent supporter l'essai au mouton.
Aciers à faible teneur en nickel fabriqués par les usines américaines.- Nous trouvons, dans un historique des applications de l'acier nickel publié par M. Otto Vogel dans le
Stahl und Eisen (*), quelques données sur différents (*) Cette note, traduite par le Moniteur Scientifique Quesneville a été née 1896.
manquent un peu de précision, nous croyons intéressant d'en extraire les indications qui suivent. L'auteur cite, en premier lieu, des résultats d'essais mécaniques pratiqués sur des pièces en acier-nickel exposées à Chicago par les aciéries de Bethléem ; le tableau ci-après donne quelques-uns de ces résultats. NGAiE°°E
des bar-
41 et 42 de l'an-
TENEUR
du métal en
rettes
1
2 3
4
Si le refroidissement des lingots s'opère 'lentement, soit en raison de leurs dimensions, soit par suite de la température trop élevée du métal à la coulée, il se forme au
publiée par le journal la Métallurgie, dans les
235
5
6 7
nickel
325 0/0 id. id. id. id. id. id.
SECTION'rder
bar-
- 117JB
des
Clé.Iia"STâ-
cité en
"Cr rupture
reaux bar- k i 1 o g r . en kilogr. par Par l'eau. en me mm2 mm2 en mm.
143
102
id id. id id. 159 id.
id. id. id. id.
id. id.
68,80
60,0
45,00 52,03 33,75 »
s
84,37 99,84 82,69 100,40 60,47 194,62 74,04
É:1'AT
ALLONGE3IENT
STRICTION
métal
I, 100 13,75 11,5 17
-13
21,25 2,75 19,25
du
62
non recuit
45
id.
4s,9 28,2 47,4 4 55
id. id. id. id. id.
Comme les exposants n'ont donné d'indication ni sur la composition des aciers, ni sur le mode de traitement des pièces, il est difficile de dégager une conclusion bien nette
de ces résultats. On en déduit seulement qu'avec une teneur en nickel voisine de 3 p. 100, on peut réaliser, par un traitement approprié, toute la gamme de dureté
depuis 60 kilogrammes jusqu'à 195 kilogrammes, et obtenir, pour des charges de rupture variant de 75 à 85 kilo-
grammes, soit un grand allongement à la rupture (barrettes 3 et 7), soit une limite élastique très élevée et
une forte striction avec un .allongement réduit (bar-
rette n° 1). M. Otto Vogel donne également les résultats fournis aux essais par des pièces en acier-nickel de la Canadian Copper Company, dont la teneur en carbone varie de 0,16 à 0,91 p. 100, et la teneur en nickel de .2 à 3,5 p. 100. Tous les barreaux d'essai, prélevés au coeur des lingots,