Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
On a même observé qu'une trempe au bois étincelant avait une action presque cemparable à celle du recuit au rouge cerise. Quatre barrettes, de traction de 13'1'1,8 de diamètre, ont été découpées dans un rond de 16 millimètres écroui comme le précédent, et ont donné les résultats suivants
de différents aciers, dans lesquels elle a augmenté la
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GILARGE DE RUPTURE
ALLONGEMENT
p. 100
kilos
Métal non recuit Métal recuit au rouge cerise Métal non recuit trempé au bois étincelant Métal recuit et trempé au bois étincelant
1tYt
19
99,5 104,2
29
93
21 49
de mercure n'éprouve pendant l'essai aucun arrêt dans son ascension et que l'allongement élastique est très considérable, on n'a pu détermiComme
la colonne
ner la limite élastique sur ces diverses barrettes. L'usine a eu connaissance ultérieurement d'un procédé électrique employé par Puteaux pour cette détermination, et elle a pu obtenir, par ce procédé, la limite élastique d'une barrette de 13'1'1,8, découpée au centre d'une barrette à section carrée de 40/40 millimètres martelée au rouge sombre, qui a donné les résultats suivants Limite d'élasticité Charge à la rupture Allongement p. 100
59k,8 93k,5
36, 5
L'usine de Puteaux a trouvé sur des barrettes prélevées dans les mêmes conditions Limité d'élasticité Charge à la rupture Allongement p. 100
73 kg. ' 95 kg.
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teneur en chrome, puis allié le tungstène -au mélange de nickel et de chrome, puis forcé la teneur en manganèse en supprimant le chrome. Mais ces dernières tentatives ne donnèrent que des résultats assez médiocres, et l'on est revenu définitivement au métal NC4. Toutefois la teneur en nickel a varié dans la suite entre 20 et 25 p. 100, et la teneur en chrome entre 2 et 3 p. 100. Les premières pièces fabriquées avec ce métal ont con-sisté dans deux essieux destinés à Puteaux et tirés d'un lingot coulé au creuset. Ce lingot s'est forgé d'une manière assez satisfaisante ; mais, à chaque chaude, et malgré le burinage préalable, la peau se couvrait de petites pailles, d'ailleurs peu profondes. Il eût été préférable de continuer le forgeage sans se préoccuper des pailles et de lais-
ser tout simplement sur la pièce brute un excédent de métal un peu supérieur à celui qu'on laisse habituelleinent. Le tournage a pu s'opérer sans difficulté avec de l'acier chromé dur ordinaire ; mais le rabotage a nécessité l'emploi d'aciers à outils spéciaux au chrome et tungstène.
Le premier échantillon à 0,60 p. 100 de chrome et 2 p. 100 de tungstène, trempé au rouge 'sombre', a suffi pour le travail ; le deuxième, à 2,5 p. 100 de chrome et 9 p. 100 de tungstène, a pu travailler sans trempe et; en raison de sa teneur élevée en manganèse, 2,16 p. 100; il a pu se forger assez bien. Il convient de remarquer, toutefois, qu'on a dà faire marcher les outils très lentement, pour ne pas les briser. Les essais de traction, prélevés par Puteaux aux extrémités des essieux, ont donné les résultats suivants
99,8
L'usine d'Imphy ne s'est pas arrêtée immédiatement au métal NC4 ; elle a continué ses recherches par la coulée Tome XIV, 1898.
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