Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
suite par un passage à chaud à la :filière qui arrondit le tube avant son étirage. En somme, cette fabrication a parfaitement réussi, et son succès permet de prévoir l'application du Métal NC4 à la 'fabrication dés tubes sans soudure et aussi des réservoirs de, torpilles obtenus par
Dans les diverses expériences, les barres avaient une section carrée de 20 millimètres de côté' et une longueur
'emboutissage.
Les premiers essais ont porté. sur une barre d'acier à 55 kilogrammes recuite, de la qualité de celles qui sont employées à la fabrication des essieux de l'artillerie, et
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Essais comparatifs de flexions répétées pratiquées sur le
A la demande de la métal NCI et sur divers aciers. Compagnie d'Orléans, il a été fait, sur deux barres de métal NCI et sur -des barres d'acier de diverses duretés,
de ini,15 ; la longueur de la partie encastrée était de
100 millimètres, et la partie soumise à la flexion avait exactement 1 mètre de longueur.
sur une barre laminée non recuite de métal NC4. La flèche
était égale à 95 millimètres. On n'a pas relevé la vitesse
du tour et le nombre de tours supp6rté par les barres
à des flexions répétées. Ces essais assez intéressants
avant rupture ; on a constaté seulement que, la machine marchant à la plus grande vitesse possible dans les deux
nous ont été communiqués par l'usine d'Imphy et nous les résumons ci-après
cas, la barre d'acier ordinaire était rompue au bout de cinq minutes, tandis que la barre de métal NCI avait
Sur le plateau A d'un tour était fixé un plateau pos-
résisté pendant dix-neuf minutes et demie. Une seconde épreuve, dans laquelle on a noté- exactement le nombre de tours nécessaires pour amener la rupture, a porté sur les échantillons suivants 1° Une barre de métal NCI laminé, non recuite, marquée
des essais destinés à permettre de comparer les résistances
tiche B, dans lequel on avait encastré une barre 'E à section carrée. Une barre B', placée dans le sens, perpendiculaire à E, soutenait la barre E en la maintenant écartée
N CI ;
2° Une barre du -métal trempée trois fois au rouge cerise et marquée NCIR ;
3' Une barre d'acier ordinaire à 80 kilogrammes de résistance, recuite au rouge cerise et marquée TR ; 4° Une barre de même acier, trempée à l'eau au rouge Fia. 3.
de sa position d'équilibre et, par suite,, courbée avec une
flèche h. Quand on faisait tourner la machine, le plan de flexion tournait avec une vitesse égale à la vitesse de rotation du 'tour autour de- l'axe de la barre, et, si la flèche h était suffisante, la rupture se produisait dans la section d'encastrement' après un nombre -de tours variant avec la qualité. d'acier soumise à l'essai.
sombre et marquée TT ; 5° Une barre de la qualité employée à la confection des essieux de la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée, recuite
au rouge cerise et marquée DR; 6° Une barre de même acier trempée à l'eau au rouge cerise, recuite au rouge sombre et marquée DT. Des essais de traction pratiqués sur ces barres avaient donné les résultats suivants :