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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX

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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX

peut l'obtenir que d'une manière assez, approximative par

L'usine d'Imphy nous a envoyé, à titre gracieux, avec

le plus ou moins de soufflures de petits lingots carrés

le lingot qui lui était commandé, un petit lingot de 180 kilogrammes destiné à des essais préliminaires de forgeage. Quant au gros lingot, qui pesait 3.588 kilogrammes, il

prélevés, dans le bain et cassés au pilon. Forgeage du petit lingot en métal-NC4.

nous a été expédié en entier, bien que nous n'eussions

commandé qu'un lingot de 1.800 kilogrammes débarrassé de sa masselotte ; le métal en excès ,devait -être .rendu au fournisseur. Les difficultés rencontrées par l'usine d'Imphy dans la coulée au -four. Martin du métal NC4 tiennent, pour une

grande part, à l'emploi des riblons et coulures d'aciernikel qui ne ,peuvent être laissés de côté en raison de leur

rouge cerise clair, ont ,été terminées à la température

forte teneur en,niekel et de la cherté de ce métal. Ces riblons étant chargés, dès la première mise, avec fa fonte et le fer, le bain contient dès le début une certaine quantité de nickel, et l'on ne dispose, pour suivre. la marche de l'opération, que d'éprouvettes à teneurs variables en carbone et en nickel, dont il n'est pas aisé de déterminer la composition par l'aspect des bords et de la cassure, comme avec des éprouvettes simplement, carburées. Toutefois il semble que l'usine n'aurait pas eu besoin de s'attacher, comme elle l'a fait, à obtenir une teneur en carbone assez faible. Il parait, en effet, ressortir des expériences de M. Riley et de celles mêmes de l'usine d'Imphy que la présence du nickel à haute teneur neutralise l'action durcissante du carbone, et nous ne pensons pas que des variations assez considérables dans la proportion de carbone (de 0,30 à 0,80, par exemple) modifient beaucoup les propriétés mécaniques du métal. Ce qui parait le plus difficile àyégler, c'est la teneur finale du- métal en chrome ; la quantité de chrome qui passe dans le laitier,

par suite de l'action réductrice du ferro-chrome varie, eu effet, .avec le degré d'oxydation du bain. On ne peut guère

l'apprécier par les éprouvettes ordinaires, dont les propriétés sont masquées par la présence du nickel ; on ne

Le petit lingot

pesant exactement 188 kilogrammes présentait la forme représentée par la fig. 1 (Pl. V). Le forgeage a commencé le 18 .octobre 1895. Le pied a été d'abord étiré au pilon, en carré de 100 millimètres sur une longueur de 900 millimètres (fig . 2). Ce travail a deitandé quatre chaudes d'une durée moyenne de dix minutes. environ ; ces opérations, commencées au du ronge cerise naissant. A là seconde chaude, de petites criqûres .se sont produites sur un angle ; elles ont été enlevées immédiatement à. la. tranche et n'ont pas reparu. Le corps du lingot a été ensuite étiré cylindrique à un diamètre de 60 millimètres ; cinq chaudes ont été nécessaires pour l'amener, à la forme représentée par la fig. 3.

Le forgeage a été terminé par l'étirage du bout A en ,

carré de 100 millimètres (trois chaudes), et on a coupé la pièce comme l'indique la fig . 4, pour en tirer- t'aérien- rement diverses petites pièces. Ces opérations ont permis de constater que le forgeage

devait se faire entre des limite § de température assez rapprochées ; mais le métal, quoique très dur, s'est bien comporté dans le travail à chaud. Forgeage du gros lingot en métal NC4. Le gros lingot en métal NC4 livré à Guérigny, représenté par la

h. 5 (Pl. V), pesait, avec sa masselotte, 3.588 kilogrammes. Ce lingot présentait,' dans le sens de sa longueur, cinq criqûres peu importantes,, qui ne se sont pas accentuées .au cours du travail et qui ont été enlevées à la gouge dans lés première S chaudes de forgeage. Tome XIV, 1898.

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