Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
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CHARGE SENS SECTION
b la rupture
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des
barrettes
En long En travers
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150 150
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13.000k. 12.200k.
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I
OBSERVATIONS
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299
subi vingt-huit chaudes et s'est déchirée après avoir atteint une flèche de 141 millimètres (fig. 8). Enfin la cuve confectionnée dans les mêmes conditions que pour les tôles en acier extra-doux . 9) ne présente aucun défaut.
49,1 65,7
36,6 74,2
56,2 Moyenne do 2 barrettes. 50,5 Une barrette.
Deux éprouvettes, trempées au rouge cerise dans l'eau à 28°, ont été pliées à froid, la première sur un mandrin dont les deux faces parallèles étaient raccordées par une surface cylindrique d'un rayon égal à l'épaisseur de la tôle (fig. 4, Pl. VI), la seconde sans mandrin, de manière à amener les deux moitiés en contact (fig 5). Là première opération n'a donné lieu qu'a une petite cassure en A sur l'un des bords de la tôle ; à la seconde, il s'est produit une petite cassure sur chacune des rives en B et B'. On a -procédé ensuite à des essais à chaud consistant dans la confection de plusieurs calottes sphériques et d'une cuve. L'emboutissage doit se faire, comme le forgeage, entre le rouge cerise clair et le rouge cerise naissant, et la durée de chaque chaude est, par suite, assez limitée ; mais le métal se travaille sans difficulté. La première calotte, qui avait les dimensions réglementaires prévues pour les essais de recette des tôles en acier extra-doux, a été façonnée en vingt chaudes, sans qu'il se soit produit ni gerçure ni criqûre (fig. 6). ,.La deuxième calotte a pu être amenée, en vingt-quatre .
chaudes, à une flèche de 123 millimètres (fig 7) ; puis une .
déchirure s'est produite au sommet, à l'endroit oit avait été frappé le coup de pointeau destiné à marquer le centre de la calotte. Le pointeau avait été évidemment imprimé trop profondément dans la tôle et avait donné lieu à une réduction locale d'épaisseur très sensible. La troisième calotte, tracée avec plus de précaution, a
A la suite de ces premiers essais, nous avons fabriqué de nouvelles tôles avec des plateaux provenant du gros lingot qui nous avait été livré par Imphy. Cette fabrication n'a pas présenté de difficultés spéciales. Toutefois, comme le forgeage, le laminage ne peut s'opérer qu'entre
des températures assez voisines et exige, par suite, des chaudes répétées. Il en résulte que la production courante des tôles en acier-nickel, de dimensions analogues à celles des tôles en acier doux, exigerait l'installation de fours spéciaux laminoirs.
de grande longueur à. proximité dès
Nous avons d'abord laminé une tôle de 5 millimètres, sur laquelle nous avons recommencé avec succès les essais
à chaud indiqués ci-dessus. Des barrettes de traction découpées dans la même tôle ont donné les résultats suivants, un peu inférieurs à ceux relatés plus haut, mais encore très satisfaisants
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OBSERVATIONS
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35
88,5
28,4 106,5
42,5 Moyenne de 2 barrettes. id. 43,5
Enfin, nous avons réduit par laminage, à 2",5 d'épaisseur, un morceau de tôle de 5 millimètres, et nous avons confectionné deux vases dans les conditions ci-après. On a découpé d'abord un fragment de forme circulaire
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