Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)
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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
Nous avons vu, en outre, qu'en écrouissant le métal par un forgeage ou un laminage à basse température ou
Enfin le métal NC4, étudié au point de vue d'une application possible à la fabrication des blindages de pont, a paru inférieur à l'acier extra-doux au tir de plein fouet,
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suivi de recuit, on peut avoir une limite élastique de plus de 50 kilogrammes avec une charge de rupture de plus de 70 kilogrammes et un allongement de plus de 25 p. 100. Ces résultats s'obtiennent couramment pour les tôles de 2 à 8 millimètres d'épaisseur, confectionnées par l'usine d'Imphy.
En- ce qui concerne les applications possibles du métal
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employé jusqu'ici pour la réception des plaques. Il n'est pas démontré toutefois qu'au tir oblique, seul à considérer au
point de vue pratique pour ce genre de blindages, le métal NC4 ne présente sur l'acier extra-doux une certaine
supériorité qui permettrait, le cas échéant, de réaliser des économies de poids sérieuses par des réductions
NC4 à la fabrication des pièces de forge, nous avons
d'épaisseur.
reconnu que les pièces brutes de forge présentent généralement des veines plus ou moins profondes, et l'on est conduit, par suite, à prévoir sur toutes les surfaces un excédent de métal de 10 millimètres d'épaisseur à faire disparaître par l'usinage. D'autre part, on ne peut considérer comme pratique d'autre travail d'usinage que Celui des tours, machines à raboter et autres outils du même
En somme, dans les applications très limitées qu'il a reçues jusqu'à ce jour, le métal NC4 n'a donné lieu à aucun mécompte. Sa fabrication au four Martin Siemens étant entrée dans la pratique courante des aciéries, tout au moins de l'usine -d'Imphy, il est à désirer que les constructeurs s'efforcent d'utiliser d'une manière plus sérieuse les remarquables qualités mécaniques de cet acier.
.genre.._ Dans ces -conditions, on ne doit songer à confectionner en métal NC4 que des pièces terminées par des surfaces planes ou de révolution, telles que des mèches de gouvernail, des arbres cylindriques, des pistons, des tiges de pistons, etc. Les tôles de métal NC4 se travaillent très bien à chaud
et à froid ; réunies par des rivets de même métal, elles donnent des coutures solides et parfaitement étanches. Dans ces conditions, les valeurs élevées de leur ténacité et de leur malléabilité, ainsi que de leur limite élastique après écrouissage, leur résistance assez grande aux divers agents d'altération, leur mode d'attaque qui donne lieu 'a
une usure générale sans piqûres, doivent rendre leur emploi très avantageux dans bien des cas, en particulier dans la fabrication des coques de torpilleurs. La longueur maxima des tôles dépendrait naturellement de la profondeur des fours dont disposent les usines de laminage.
III DE L'ACIER AU NICKEL ET AU CHROME, A TENEUR EN NICKEL VOISINE DE 12 P. 100, FABRIQUÉ A L'USINE D'IMPHY.
Définition du métal N. 12,5 d'Imphy. Ainsi que nous l'avons fait connaître à la fin de la première partie de cette note, c'est à l'usine d'Imphy que revient l'honneur d'avoir reconnu les propriétés remarquables que révèle le recuit à basse température dans les aciers à teneur en nickel comprise entre 10 et 20 p. 100. Parmi ces aciers, l'usine
d'Imphy a particulièrement étudié le métal dit N. 12,5 à 0,30 p. 100 environ de carbone, 12 p. 100 environ de nickel et 1 p. 100 environ de chrome.