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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX'

ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX

CONCLUSIONS GÉNÉRALES.

des arbres cylindriques, mèches de gouvernail et autres pièces analogues terminées par des surfaces planes ou de révolution. En comptant pour le métal sur un prix de 1 fr. 50

Les aciers au nickel ont déjà reçu dans l'industrie de nombreuses applications pour lesquelles ils ont donné d'excellents résultats et qui paraissent de nature à justifier le développement de leur emploi. Le métal à 36 p. 100 de nickel, qui a un coefficient de dilatation inférieur au cinquième de celui du platine iridié,

qui prend un très beau poli et supporte bien la gravure, est avantageusement employé à la confection des règles étalons, et des appareils de précision.

Les -aciers à faible teneur en carbone et à teneur en nickel comprise entre 1 et 5 p. 100, avec ou sans chrome, ne sont guère utilisés en France. que pour les blindages et les éléments de canon ; mais- le métal à 2 ou 3 p. 100 environ de nickel a été appliqué en Amérique à la fabri-

cation de pièces de forge. La valeur élevée que prend, après trempe et recuit, le rapport de la limite élastique à la charge de rupture et l'absence de fragilité rendent ce métal précieux pour le constructeur. Les aciers à teneur en nickel comprise entre 20 et 25

p. 100. et à 2 ou 3 p. 100 de chrome sont maintenant fabriqués couramment au four Martin, au moins à l'usine d'Imphy, et sont employés sans difficulté à la confection

le kilogramme, à l'état de lingot sans masselotte, on trouve que le prix de revient des pièces telles que les mèches de gouvernail serait à peu près égal à trois fois et demie celui de la pièce identique exécutée en acier doux ;

mais, avec les réductions d'échantillons' qu'on

pourrait faire, le prix de revient diminuerait beaucoup. L'acier NC4 pourrait., en outre, être- employé à la confec-

tion des tôles des petits bâtiments à grande vitesse; on éviterait ainsi les piqûres dues à l'action de l'eau de mer sur les tôles minces en acier doux qui finissent par se percer à jour. En dehors de ces aciers au nickel déjà employés d'une

manière courante pour des applications spéciales, nous avons vu qu'il y a un acier-nickel encore plus remarquable au point de vue des propriétés mécaniques. C'est le métal

N. 12,5 d'Imphy à 12 p. 100 de nickel et 1 p. -100 de chrome. Ce métal se travaille bien à chaud, et, après un recuit an bois flambant, il est également susceptible d'un usinage assez facile. Indépendamment de son emploi dans la fabrication des tôles pareballes à laquelle il paraît très bien convenir, il serait sans doute très avantageusement

des tôles de 1 à 8 millimètres d'épaisseur convenant à

appliqué à la fabrication de petites pièces de machines demandant une haute limite élastique et une grande rai-

divers emplois. Indépendamment de ses propriétés méca-

deur sans fragilité.

niques remarquables, le métal dont il s'agit a encore

Si les aciers au nickel et au chrome paraissent ainsi destinés à un grand avenir, l'acier au silicium, au con-: traire, malgré son prix peu élevé et les propriétés très remarquables qu'on peut lui faire acquérir par la trempe

d'autres qualités précieuses ; il n'est pas magnétique à la température ordinaire et présente à l'attaque des divers agents de corrosion une résistance très supérieure à celle de l'acier doux. Il se travaille d'ailleurs bien à chaud et s'usine bien sur le tour et sur la machine à raboter. Le métal NC.I. pourrait être avantageusement appliqué, en vue d'une réduction des échantillons, à la confection.

et le recuit, au moins sur des pièces de faible échantillon, ne nous paraît susceptible, pour le moment, d'aucune application pratique.