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NOTE SUR LA CONVERGENCE DES ESSIEUX

déplacements, au moyen de deux crayons mobiles,

N, pour chaque essieu. La fig. 1, Pl. X, est la

repro-

duction d'un des diagrammes obtenus. Chaque crayon était commandé par un balancier verti-

cal D, maintenu par un ressort à boudin R, et auquel le déplacement de l'essieu était transmis par un fil de fer horizontal F, reliant la partie inférieure du balancier à une vis V, fixée sur la boite d'essieu. En regard de chaque crayon mobile, il avait été placé un crayon fixe, dont la position avait été choisie de façon

que la ligne tracée pendant toute l'expérience correspondît à la position normale ou moyenne de l'essieu. Cette ligne droite devait servir de base pour la mesure du déplacement des essieux. Pour faire pratiquement le réglage des crayons fixes, il a suffi d'amener les essieux

dans leur position moyenne ou normale, de relever

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NOTE SUR LA CONVERGENCE DES ESSIEUX M,

la

position correspondante des crayons mobiles et de disposer exactement en regard les crayons fixes. Afin de bien apprécier l'influence de l'usure des bandages sur le déplacement des essieux, on a jugé utile de munir la voiture d'expériences, successivement 1° D'essieux avec bandages neufs; 20 D'essieux avec bandages ayant un creux de 2 millimètres; 30 D'essieux avec bandages ayant un creux de 4 millimètres.

Dans ces conditions, la voiture d'essai, attelée à des trains circulant dans les deux sens entre Paris et Clermont (vid Montluçon), a franchi des courbes de presque tous les rayons depuis 2.000 mètres jusqu'à 250. Incidemment, on s'est préoccupé de faire rechercher quelle pouvait être l'action, sur le déplacement des essieux, du serrage du frein du simple ralentissement à l'arrêt. Les diagrammes nombreux qui ont été relevés au

cours de ces expériences et dont l'un est reproduit en partie Pl. X, fig. '1, montrent que 1" Dans les alignements droits (fig. 6, Pl. IX) les essieux

restent très sensiblement parallèles et conservent une position voisine de la position normale ; dans quelques cas cependant, ils peuvent s'en écarter de 4 à 5 millimètres ;

la plupart du temps, ils paraissent rester en arrière ; plus rarement ils paraissent se porter en avant ; mais ces différences peuvent être attribuées aussi bien à la position des lignes de base qu'au montage de la voiture ou à la nature de la voie ;

2° Dans les courbes, les essieux se déplacent et convergent. L'essieu d'avant se déplace très peu, tandis que celui d'arrière se déplace davantage, et, la plupart du temps, utilise le jeu total (10 millimètres) dans les courbes de 250 mètres à 300 mètres. Dans les courbes de grand rayon, 2 à 3.000 mètres, et au dessus (fig. 7), la convergence des essieux, quoique faible, s'indique cependant sur la plupart des diagrammes

Dans les courbes de 1.000 à 1.500 mètres de rayon

8), la convergence des essieux s'accentue, et les

(fig.

déplacements des fusées sont de 3 à 5 millimètres environ pour l'essieu arrière et de 2 à 3 millimètres pour l'essieu avant

Dans les courbes de 5 à 600 mètres (fig. 9), la con-

vergence est très nette ; les déplacements de l'essieu avant sont à peu près les mêmes que dans les courbes de 1.000 mètres : ils sont de 6 à 8 millimètres pour l'essieu d'arrière, atteignant parfois le jeu total (10 millimètres) ;

Dans les courbes de 250 à 300 mètres (fig. 10), l'essieu

avant se déplace toujours à peu près de la

même quantité, d'ailleurs assez faible, tandis que l'essieu d'arrière utilise presque constamment tout le jeu dispo Tome XIV, 1898.

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