Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1898, série 9, volume 14)

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NOTE SUR LA CONVERGENCE DES ESSIEUX NOTE SUR LA CONVERGENCE DES ESSIEUX

Il n'a pas été constaté que les deux essieux à la fois eussent utilisé tout le jeu disponible ;

3° L'usure des bandages et des boudins ne paraît pas avoir une influence bien marquée sur le déplacement des essieux. On constate cependant, dans le cas d'un creux de 2 millimètres, plus de mobilité de l'essieu que dans le cas de bandages neufs, en même temps que des déplacements plus accentués, *mais toujours vers le centre de la courbe (fig.11).

Dans le cas de creux de 4 millimètres (fig. 12), les essieux semblent moins facilement se déplacer, surtout dans les courbes à faible rayon, soit que le creux luimême s'oppose au déplacement, soit que, par suite de l'usure du boudin inséparable de celle du bandage, le jeu

du boudin sur le rail, se trouvant- augmenté, permette l'inscription avec un moindre déplacement des essieux on trouve même parfois, dans ce cas, que l'essieu d'avant conserve en courbe la position qu'il avait dans la courbe inverse précédente, et, par suite, tend à diverger ; mais toujours cependant l'ensemble des deux essieux est convergent; 4° Le sens de la marche et la vitesse en marche ne

paraissent pas avoir d'influence ;

50 Pendant le serrage au frein continu, les essieux restent en arrière de leur position normale (fig. 13); 6° Quand la voiture n'est pas freinée, le ralentissemem brusque et l'arrêt du train ne modifient pas la position des essieux. Ces résultats, provenant d'expériences directes, indiquent bien que les essieux du matériel P.-0., montés avec boites

à essieux très libres, prennent dans les courbes dont le rayon s'abaisse jusqu'à 250 mètres, une position se rapprochant beaucoup de la position radiale, c'est-à-dire de celle qui donne le meilleur roulement et le minimum de résistance à la traction.

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Pour les voitures dont les essieux n'ont pas la même liberté, il a été constaté, il est vrai, pour ce matériel à deux essieux, une résistance à la traction bien plus grande que pour le matériel à bogies (Revue des Chenzins de fer, avril. 1.897 : Expériences sur le chemin de fer du Nord);

niais il

faut remarquer que les essieux n'étaient pas

libres- de converger. Nous avons constaté depuis longtemps (novembre 1892)

cet avantage, au point de vue du roulement des voitures à bogies sur les voitures dont les essieux ne sont pas libres de converger. Dans nos voitures- à essieux libres, d'après des expé-. riences nombreuses faites en 1894, avec- wagon -dynamo.: métrique entre Paris et Orléans, nous avons trouvé, pour le matériel P.-0. à deux essieux libres, des résistances, par tonne, en palier, qui sont plutôt inférieures aux résistances indiquées pour le matériel à bogies dans l'article cité plus haut, ainsi que le montre le diagramme fig. 5,Pl. X. -

Je conclus, de ce qui précède, qu'avec la disposition adoptée pour la suspension (à anneaux, représentée par les

2, 3 et 4, Pl. X) et avec le jeu longitudinal prévu, aux boites d'essieux dans les plaques de garde. et qui était de 10 millimètres de chaque côté, soit 20 millimètres au total, les essieux sont très suffisamment convergents; pour qu'il n'y ait, en pratique, aueun inconvénient à adopter des écartements d'essieux de 7111,200. Ces expériences ont, . de plus, montré la possibilité d'atteindre des écartements plus grands (de 8'1,200), à la seule condition de porter le jeu longitudinal des boites d'essieu dans les plaques de garde à 15 millimètres de chaque côté, soit 30 millimètres au total. fig.