Annales des Mines (1899, série 9, volume 15)
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NOTE SUR LES CHOCS CAUSÉS PAR L'EAU
La fonte brisée était saine. Il est vrai que son épaisseur, par suite sans doute d'un décentrage du noyau, était irré-
gulière: elle variait de 8 mm à I4,5. Mais ce qui prouve d'une manière irréfutable que la rupture de la pièce s'est produite sous un effort anormal et intense, c'est que l'explosion de cette boîte n'a pas été la seule avarie; le tuyau de cuivre, de son côté, s'est fendu au
DANS LES CONDUITES DE VAPEUR
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longueur de 3rn,50 ; comme son diamètre est 0,15, on voit qu'il peut avoir, à un moment donné, sur toute sa lon-
gueur, de l'eau n'occupant qu'une partie desa section.
Valve de 1,Krtmdcrrt
labaîte s'estromptle
voisinage de son extrémité inférieure, suivant une génératrice, sur 14 cm de longueur, en formant une boutonnière de 15 mm de bâillement, ainsi qu'on le voit fig. 7 et 8.
Le 15 juin 1898, c'est dan S une fabrique de rubans, à Wervicq (Nord), qu'un accident du même genre est survenu, causant au chauffeur des brûlures qui ont entraîné une incapacité de travail de cinq semaines. Comme dans le cas précédent, la boite qui s'est rompue est celle d'une valve de prise de vapeur qui terminait un cul-de-sac oit l'eau de condensation devait s'accumuler, et la rupture s'est produite au moment oit le chauffeur venait d'ouvrir légèrement cette. valve. Les dispositions générales de l'installation sont indiquées
fig. 8 et 9. Les chaudières, au nombre de deux, sont timbrées à 8 kg ; chacune d'elles offre une-capacité de 13 m1; on n'en a représenté, surie dessin, que les réservoirs supérieurs de vapeur. Le réservoir de la chaudière n° 2 est à un niveau un peu inférieur à celui de l'autre chaudière, de sorte qu'a partir de la valve de 14 cm, qui sert d'organe de prise de vapeur sur cette chaudière n° 2,1e tuyau de 15 Cm de diamètre, qui fait suite à cette valve, présente une inclinaison montante, mais très légère, atteignant à peine 3
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p. 100; ce tuyau se relève en effet de 0m,12 sur une
Chauare FIG
-9 et 10.
Chaudt
ère N2
Coupe et plan de l'installation, à %nier'.
Au début de la journée de travail, quand les deux générateurs devaient fonctionner simultanément, le chauffeur avait, parait-il, l'habitude d'ouvrir d'abord la valve du n° 1, puis celle du n° 2 qui avait en général, à ce moment, une pression moins forte que l'autre. Cet ouvrier rapporte qu'a l'ouverture de la valve du n° 2 il se produisait toujours des chocs violents ; quelque temps avant l'acci-