Annales des Mines (1899, série 9, volume 15)
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NOTES SUR LES CHAMPS D'OR DE .COOLC,ARDIE
'NOTES SUR LES CHAMPS D'OR DE COOLGARDIE
décomposée, de couleur jaunâtre, ou rougeâtre, ou brunâtre: les fameux Iodes de Kalgoorlie étaient découverts.
teneur, tandis que l'on constate des variations locales très brusques et très considérables. Tous ces caractères sont ceux des filons considérés dans la zone supérieure oxydée de la roche encaissante; ils se modifient à mesure qu'on pénètre en profondeur : peu à peu les épontes se manifestent, d'abord par une brusque
Ces iodes ou formations, ou tout simplement ces filons,
sont dirigés au Nord-Ouest et à peu près verticaux ; ils sont compris dans une bande de terrain large de 250 à 300 mètres ; on en trouve plusieurs en allant d'un bout à l'autre de cette bande ; parfois des ramifications les réu-
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diminution de la. richesse, puis, à la vue, par un plan de contact en même temps les filets quartzeux ou siliceux se multiplient dans le corps du filon ; la puissance
nissent les uns aux autres ; leur épaisseur est très variable, depuis 01'1,80 jusqu'à 15 et 20 mètres ; ils se poursuivent sur de très longues distances : on en connaît qui ont plus de 3 kilomètres de longueur. Ce 'sont simplement .des zones minéralisées, oxydées,
utile diminue ; enfin, quand on arrive au niveau hydrostatique, on a un filon véritable compris entre 'deux épontes
nettes. Dans cette région, les filons de Kalgoorlie sont encore très peu connus, car on y pénètre à. peine ; ils semblent formés de quartz chargé de débris schisteux ; à
schistifiées, de la roche encaissante, laquelle est la diorite ; mais cette roche est, elle aussi, oxydée et schisl'or étant peu tifiée dans le S parties supérieures ; aussi visible ne peut-on distinguer l'un de l'autre le filon riche et la roche stérile. D'ailleurs, cette distinction ne peut se faire, même avec des essais directs, car le filon n'a pas de limites transversales définies ; à partir d'un centre, la teneur diminue progressivement, mais ne s'annule presque jamais ; on s'arrête dans l'exploitation au point ois elle devient insuffisante. Parfois; dans le _corps du filon, c'est-à-dire dans les parties très aurifères de la
roche, on aperçoit quelques minces filets quartzeux, quelques veines plus siliceuses, ou bien on remarque une fissilité très considérable sur une certaine longueur ; ces
caractères sont toujours irréguliers, très fugitifs, d'une observation difficile.
La richesse dans ces filons est répartie en chutes allongées, inclinées vers le sud et se succédant l'une à l'autre en direction en se recouvrant partiellement. Ces chutes,
souvent fort étendues, sont formées elles-mêmes de masses lenticulaires de faibles dimensions, très riches, très voisines les unes des autres, de telle sorte que l'ensemble de la ' colonne de richesse est d'une très belle
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la mine Lake View, par exemple, au niveau inférieur on a une sorte de schiste ardoisier très siliceux.
La profondeur à laquelle cesse la zone oxydée supérieure, qui a fourni jusqu'à présent tout l'or de Kalgoorlie, est des plus variables ; à la mine Brown Hill, l'oxydation
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pénètre jusqu'à plus de 120 mètres ; à Lake VieW, elle cessevers 50 mètres ; à Boulder Perseverance, elle ne va même pas à 20 mètres; à Ivanhoe, on a constaté des différences de plus de 30 mètres d'amplitude sur un même filon. Il arrive d'ailleurs qu'on rencontre des blocs non oxydés au milieu de la zone d'oxydation, de même que par-
fois on rencontre le niveau hydrostatique avant d'être sorti de cette zone. Les filons de Kalgoorlie sont recoupés et rejetés par des filôns de quartz blanc et pur à peu près stériles, dirigés Est-Ouest (Ivanhoe), ou par des bandes d'une roche schisteuse grisâtre (Lake View) ; ils sont accompagnés parfois de niasses schisteuses noirâtres, sans doute imprégnées de graphite. Les deux caractères tout à fait spéciaux du district de Kalgoorlie sont : 1° la nature et l'aspect du minerai de