Annales des Mines (1899, série 9, volume 15)
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NOTES SUR LES CHAMPS D'OR DE COOLGARDIE
NOTES SUR LES CHAMPS D'OR DE COOLGARDIE
PRIX DE REVIENT.
débuts, -et la mine Great Boulder, en particulier, y a. eu recours pour ses premiers broyages. Mais c'est un moyen
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coûteux et -qui, de plus, n'est pas à la portée de toutes Un .certain nombre de causes se 'réunissent, dans les champs d'or de Coolgardie, pour élever assez fortement le prix de revient à la tonne broyée. Ces causes sont la rareté du combustible, la pénurie de l'eau, la cherté de la maind'oeuvre, l'importance des frais généraux. Il n'y a pas d'autre combustible 1° Combustible.
dans les champs d'or que le bois fourni par le bush,
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la forêt australienne. Ce bois est un excellent combustible sans doute; mais' on en consomme beaucoup, et la forêt est clairsemée ; aussi le pays se dénude-t-il rapidement autour des centres de production, autour de Kalgoorlie en particulier, si bien que la dépense par tonne traitée augmente constamment ; on cite des mines.. elle dépasse 7 fr.'50 et 8 francs. Le, charbon est fort -cher : 55 à 60 francs la tonne ; il vient de New South Wales, à l'autre extrémité du continent australien; on n'en ..connaît pas de gisement ayant quelque valeur en Australie Occidentale. Il baisserait de prix sans doute, si la vois ferrée unissait les champs d'or au port d'Espérance. Mais cela n'arrivera pas de longtemps:, Perdi et Fremantle n'entendent pas être dépouillées des bénéfices considérables que leur procure le trafic avec la région de Coolgardie, et Perth et Fremantle, c'..est le Gouvernement. La dépense en combustible continuera donc à s'élever vraisemblablement jusqu'au moment même
où le charbon, dont on finira, il faut l'espérer, par abaisser le prix de transport, pourra entrer en scène. Nous avons vu qu'il n'y a pas une goutte 2° Eau. d'eau à la surface du sol dans, les'champs d'or. Quelques mines, étant situées non loin d'un « lac », se procurent de l'eau en la pompant des parties imprégnées de ce lac .
ç'a été même le seul moyen de se tirer d'affaire aux
les exploitations.
Heureusement on a rencontré un peu p.artout, dans les travaux souterrains, des venues d'eau toujeurs saumâtre plus ou moins. importantes c'est cette eau, qu'on est d'ailleurs toujours obligé d'extraire, qui sert pour le traitement. Il existe des mines dont on a reconnu finexploitabilité au point de vue de l'or, mais où on continue quand même les travaux souterrains pour recueillir la plus grande quantité d'eau possible et la vendre aux voisines plus favorisées comme teneur, mais moins aqui;
fères.
Ces venues d'eau souterraines ne semblent pas provenir d'une nappe continue : le sous-sol, exclusivement formé de roches éruptives -très peu perméables, ne permet guère d'en admettre l'existence. IL est plus probable
qu'il s'agit de réservoirs isolés deux mines voisines ne donnent pas du tout les mêmes quantités d'eau d'une capacité assez limitée et dont il faut prévoir l'épuisement, car les provisions accumulées par les siècles ne se reconstituent pas, faute de pluies. En fait, on a remarqué. en bien des points que les venues d'eau diminuaient ; et la demande augmente. On économise autant qu'on le peut ; on est arrivé à ne
consommer réellement que 450 à 500 litres par tonne de minerai traitée au moulin ; on espère réduire cette dépense de moitié par l'emploi exclusif de la cyanuration;
mais on ne peut pas supprimer entièrement la consommation.
Le .Gouvernement et les particuliers ont songé, comme il était naturel, à recueillir les
eaux pluviales en construisant des réservoirs ; mais le pays est si plat qu'il se prête mal. à leur établissement ; le terrain est, en outre,