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Annales des Mines (1899, série 9, volume 15)

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466 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE

chemins de fer sur routes, qui ont pris depuis quelque temps un grand développement et dont l'état d'entretien doit faire l'objet d'une surveillance attentive. Il est généralement applicable, avec quelques modifications de détail, à la reconnaissance et à la vérification des routes de terre. La méthode que nous, avons à décrire est fondée sur l'emploi du pendule d'inertie, combiné avec un système de mesures chronométriques. Elle n'exige l'emploi d'aucun véhicule spécial. L'appareil enregistreur, de dimensions

portatives, se place sans connexion obligatoire avec les pièces de mouvement, soit sur la machine, soit dans un

fourgon ou une voiture d'un train, soit encore sur un lorry de la voie.

Le pendule d'inertie, construit primitivement aux chemins de fer de l'État pour la mesure des efforts de traction, a été décrit dans les Annales des Ponts et Chaussées (livraison n° 6, 1886) et les Annales des Mines

(8' série, t. VIII, 1885). Nous rappellerons qu'il consiste essentiellement en une masse pendulaire, roulante ou suspendue, dont la position d'équilibre relatif à l'intérieur d'un système mobile définit

ET LA VÉRIFICATION DU TRACÉ DES VOIES

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ramené à la ferme d'un pendule suspendu de longueur modérée, dont le déplacement est amplifié par des leviers, et auquel le degré d'inertie voulu est fourni par l'addition

d'un volant actionné par l'intermédiaire- d'Un pignon et d'une crémaillère ou d'un secteur denté. Le déroulement du papier comporte deux vitesses différentes, l'une faible, destinée aux opérations de longue durée, l'autre assez grande pour permettre d'obtenir sur une section d'étendue limitée des relevés très précis.. Nous décrirons successivement, avec les détails nécessaires pour en définir le caractère pratique et le degré d'approximation, les opérations relatives 1° Au relevé du profil en long (rampes, pentes, paliers, .

à-coups dans la voie);

2° Au tracé en plan et au devers (développement et rayon variable des courbes, surhaussement et déformations transversales). Notons, dès à présent, que ces deux séries d'opérations peuvent être, si l'on veut, effectuées simultanément au moyen d'un appareil à double pendule avec enregistrement des résultats sur un diagramme unique. A. - PROFIL EN LONG.

la résultante générale des forces extérieures appliquées

à ce système. L'écart du pendule est enregistré, au moyen d'un style, sur une bande de papier qui se déroule par l'action d'un rouage d'horlogerie. L'appareil est établi dans une situation invariable par rapport au système dont on étudie:le mouvement ; mais, comme on vient de le dire, sans liaison obligatoire avec la machine motrice ou avec les essieux. L'agencement primitif du pendule, qui consistait en un

secteur roulant, a été modifié en .vue de constituer un appareil à la fois plus simple et plus robuste, avec un poids et des dimensions aussi faibles que possible. Il a été

On peut faire usage, pour l'étude du profil en long, soit d'une locomotive isolée, soit de la machine d'un train de service ou d'exploitation, soit d'un véhicule quelconque

de l'un de ces trains, soit enfin d'un lorry ou wagonnet poussé à bras ou actionné par un mécanisme à pédale (draisine).

Dans tous les cas, l'exécution et l'interprétation des relevés reposent sur un même principe théorique qui peut être énoncé comme il suit :

L'appareil pendulaire étant disposé parallèlement au plan diamétral de la voie, et celle-ci supposée d'abord en