Annales des Mines (1899, série 9, volume 15)
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480 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE
La valeur de OC est au plus égale à 0,04 sur les lignes de chemins de fer les plus accidentées ; la valeur de p (qui
est le rapport entre l'effort moteur et le poids du. train remorqué) ne dépasse pas 2 à 3 p. 100. On voit que l'erreur relative tg( --E- p) tg p, imputable au mode de calcul adopté, ne représente qu'une fraction très faible, 1 2 P. 100 au maximum, du chiffre de la déclivité. Examinons maintenant le degré d'approximation des mesures qui ont fourni les valeurs : 1° de l'accélération apparente ; 2° de l'accélération réelle.
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Le diagramme tracé par le pendule peut être, d'une manière générale, considéré comme rigoureusement exact, les trépidations du véhicule assurant, malgré le léger frot-
tement des axes et du crayon, une sensibilité absolue (ainsi qu'il est facile de s'en rendre compte en éloignant, à un- moment quelconque, le crayon de sa position d'équilibre, à laquelle on le voit revenir exactement). La- compensation des parties ondulées par le tracé d'une ligne
moyenne présente elle-même, si on y apporte le soin voulu, une précision irréprochable. En fait, on peut admettre
que la lecture des ordonnées du pendule, à partir de la ligne de zéro supposée définitivement arrêtée, se fait avec une approximation de moins de 1/2 millimètre et ordinairement de 1/4 de millimètre. Le pointage des distances est obtenu d'une manière évidemment rigoureuse, lorsqu'il est réalisé mécaniquement. S'il est effectué par simple observation visuelle ou acous-
tique, il peut donner lieu à des inexactitudes partielles, mais qui devront toujours se compenser ; il en est de même des erreurs possibles dans la lecture des intervalles repérés.
En traçant à une échelle aussi grande qu'on le voudra la courbe de compensation des intervalles de temps mesurés, on arrivera à une rectification irréprochable des résultats. Le calcul des vitesses partielles d'après les temps cor-
ET LA VÉRIFICATION DU TRACÉ DES VOIES
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liges est une opération numérique qui ne comporte aucune incertitude. Il en est de même du calcul des accélérations au moyen des valeurs de la vitesse. La précision du résul-
tat final ne dépend en résumé que de l'intervalle plus ou moins réduit adopté entre les repères. Si on a opéré par longueurs d'environ 25- mètres, le calcul du terme correctif à ajouter à l'ordonnée du pendule se fera avec une approximation au moins égale à celle de cette dernière mesure, soit à -1 de millimètre par mètre.. -1
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Vérification de la ligne d'axe. Tout ce qui précède suppose, bien entendu, la connaissance rigoureuse de la ligne de zéro du pendule. La méthode que nous avons donnée plus haut permet de déterminer cette ligne avec une approximation suffisante. Mais ellen'est pas toujours d'une application facile.
Il sera généralement possible d'y suppléer. et d'obtenir une détermination absolument rigoureuse de la ligne d'axe au moyen des résultats mêmes du calcul ; il suffira pour cela de connaître, même d'une manière approchée, les cotes d'altitude, ou seulement la différence d'altitude de
deux points compris dans la 'section dont on opère la reconnaissance. Soit en effet A cette différence d'altitude. Le calcul du diagramme, tel que nous l'avons exposé, étant appliqué à une ligne de zéro provisoire, conduit à
une valeur A' de cette différence. L étant la distance \ entre les deux points considérés, le ,quotient
donne
iro.é diatement la correction à apporter à la ligne de Le plus souvent il existe sur la section de ligne parcourue des points tels que les paliers des gares ou bien dés ouvrages d'art dont les cotes de nivellement ont été déterminées antérieurement et n'ont pas pu varier d'une manière Tome XV, 1899.
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