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NOTE SUR LES GISEMENTS DES MINERAIS DE FER

DES PRESQU'ÎLES DE KERTOH ET DE TAMAN

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meilleures conditions pour l'exploitation et le traitement. A cette étude sont jointes les descriptions et teneurs de 17 échantillons de minerais de Kamysch-Bouroun, Tamar et Tobetshik. Ajoutons de suite que toutes les conclusions de Le Play. après une étude rapide, ont été confirmées par les étudeH

devait donc rencontrer des difficultés insurmontables au traitement de minerais pauvres, irréguliers, humides et menus. Les fontes, en outre, avec plus de 1 1/2 de Ph, devaient être à peu près inutilisables. L'échec de cette fabrication amena l'Administration des

faites dans ces trois dernières années, par les résultats

Mévius, en 1851.

d'un millier :de puits ou sondages et autant d'analyses. En 1845, le comte Voronzoff, gouverneur de Crimée, prend l'initiative de la création d'une usine métallurgique les ingénieurs des mines Gourief et Ivanitzky, chargés (1,, cette étude, décrivent dans un rapport déposé au Département des Mines le gisement de Kamysch-Bouroun, considèrent. comme « le plus riche de la Russie méridionale ». Ils l'estiment à 46 millions de tonnes, réparties sur une superficie de 12 kilomètres carrés. Une série d'essais

Dans des rapports de 1852 et 1853, Mévius étudie à nouveau ces gisements ; il indique ceux de Katerless ; il conclut à la constructiond'une nouvelle usine.

faits au laboratoire du Département des Mines montre un rendement de 39 à 40 p. 100 de fonte avec 33 p. 100 de fondant. Un lavage serait inutile ; mais Un triage enlè-

verait toute trace du phosphore indiqué par Le Play et contenu dans les parties riches en coquilles. L'exploitation

n'en doit pas coûter un kopek par pond (1 fr. 60 par tonne). Au sud du lac Tobetschik, Gourief constate que le minerai est de puissance moindre, moins compact et moins

régulier de composition. A Taman, il ne trouve que des couches dépassant à peine 1 mètre, très riches en coquilles, par suite en phosphore, de fort pendage, avec plissements et rejets nombreux. -

Mines à remplacer Gourief par l'ingénieur des mines

Une fois l'usine construite-et après essais préalables au cubilot, il revenait de Pétersbourg pour mettre son hautfourneau en feu, quand, à son arrivée à Kertch, il le trouve démoli, bombardé par la flotte alliée. Le minerai de Kertch fut décidément abandonné.

En 1896, un groupe d'ingénieurs russes et étrangers reprend l'étude de ce minerai la teneur en phosphore, surtout jointe à la teneur en manganèse, était devenue un avantage au lieu d'un inconvénient ; on avait les éléments d'une excellente fonte Thomas. L'un d'eux, un ingénieur français, vient à Kertch, traite avec la ville de Kertch et avec le propriétaire de Kamysch-Bouroun le

droit de recherches et d'exploitation éventuelle de ces gisements miniers ; après trois mois d'études, il avait constaté

l'exactitude des données anciennes, reconnu ces deux bassins et celui de Baksy. Bientôt le bassin d'Eltiguen était reconnu par la Société d'Ougrée, celui de YanyschTakil par la Société de la Providence. Au milieu de 1897, les minerais de Kertch, oubliés pen-

conclusions, le Gouvernement fait construire, à Kertch,

dant plus de quarante années, reprenaient place parmi les richesses reconnues les plus importantes du .sous-sol

un fourneau (l'essai.

'de la Russie.

Après de nouvelles études en 1846, venant confirmer ces

Les résultats en furent déplorables, et il n'y a pas lieu de s'en étonner : on ne connaissait à cette époque que le traitement des minerais riches et réguliers de l'Oural; on