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NOTE SUR LES GISEMENTS DES MINERAIS DE FER

less avec un pendage Nord-Est de 10° environ. Tous les puits du village ont recoupé le minerai avant d'atteindre les calcaires méotiques. L'affleurement passe ensuite au Sud du .village de Boulganak, prend une direction SudEst devant Adji Mouchkai, tourne au Sud-Ouest devant le Tsarsky Kourgane et arrive à l'Ouest de la Nouvelle Quarantaine ou il longe un moment le rivage. avant de disParaître dans la baie. La puissance varie de 4 à 6 mètres, constatée par un demi-millier de puits ou sondages. Le pendage dans toute la partie Est, derrière le faubourg de la Nouvelle Quarantaine, varie de 50 à 10°. Ce bassin minier couvre une superficie supérieure à 3.000 heCtares, partiellement immobilisés par la présence

de constructions et de jardins, mais laissant encore à l'exploitation une superficie suffisante pour donner une centaine de millions de tonnes, sur lesquelles un dixième environ pouvant se prendre à ciel ouvert. -L'existence de ces réserves immenses n'a pas empêché la reconnaissance et la mise en exploitation concurremment d'un autre bassin, celui de Baksy, séparé du premier par une distance d'environ 3 kilomètres. Bien qu'a la carte d'Androussoff ce dépôt -du Pontique

ne figurât pas, le minerai s'y constata facilement aux affleurements et fut reconnu. par un premier puits qui recoupa 11- mètres de minerai ; des recherches méthodiques le délimitèrent entièrement et constatèrent sous le village de Baksy le minerai à 250 _mètres de _profondeur avec lés calcaires et leurs réserves d'eau au mur. L'importance est du quart environ du précédent bassin. Les couches

minières du petit bassin d'Assovina se présentent d'une façon intéressante, surmontant- une falaise calcaire qui s'écroule dans la mer par tranches verticales successives ;

on a donc une coupe géologique d'un bef aspect; mais l'importance en est relativement faible, la couche présen-

tant à la falaise sa plus forte épaisseur et s'amincissant

DES PRESQU'ÎLES DE KERTCH ET DE TAMAN

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rapidement ensuite ; le minerai entraîné par les eaux a

laissé à nu sur une grande étendue le calcaire du mur avec la teinte brune caractéristique qu'il a prise au contact du minerai. C'est à Kamysch Bouroun que les géologues ont pour la première fois constaté la présence du minerai : une falaise -

de 40 mètres de hauteur, sur une distance de 2 kilomètres, présente à mi-hauteur une large bande brune presque horizontale, qui se remarque du large quand on arrive à Kertch ; à une extrémité, la mer venant saper la falaise a provoqué des éboulements successifs et, délavant les argiles et faluns, a laissé d'énormes blocs de minerais oh peut en ce point, soit sur ces blocs, soit sur la couche elle-même,. que des glissements ont amenée au niveau du rivage, étudier complètement cette formation minière.

Cette coupe a servi de point de départ à la reconnaissance de la couche, qui se relève légèrement vers le Sud, suit sous des morts-terrains la rive Nord du lac Tchou-

roubache, reparaît dans la propriété Kachoutine, contourne le bassin en suivant les affleurements calcaires à l'Ouest, puis au Nord, et revient joindre la côte sous les maisons du village de la -Vieille Quarantaine. La carte d'Androussof limitait au lac Tchouroubache le bassin pontique de Kamysch Bouroun ; le relèvement des

terrains au Sud de ce lac, l'existence au Sud-Ouest d'une masse importante de calcaires à Bryozoaires semblaient justifier cette appréciation ; mais on a constaté qu'a partir de ce petit massif les calcaires sarmatiques prenaient non. pas la direction Est-Ouest, mais- la direction NordSud, descendant jusqu'au village de Tobetschik pour ensuite remonter parallèlement au rivage, jusqu'à Eitiguen. Sur le plateau ainsi formé on a .constaté un- important dépôt minier qui se trouve en grande partie compris dans les , propriétés Gourief, dans l'héritage de l'inventeur des minerais de Kertch.