Annales des Mines (1899, série 9, volume 15)
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NOTE SUR LES MINERAIS DE FER
DES TERRITOIRES DES MEKNAS ET DES NEFZAS
un ravin, l'amas de Bou Lanague à l'Est et les amas de
exploitable à ciel ouvert. Les évaluations relatives au
Mokta-el-Hadid,: à l'Ouest.
minerai exploitable en galerie manquent de base sérieuse.
Le premier de ces gîtes, presque vertical, forme une crête saillante, à partir du ravin de Bou Lana.gue, dans
A Mokta-el-Hadid, sur le versant Sud du Kef Kébir, la disposition des gîtes est différente de celle des autres amas de la région de Tabarca (Pl. XVIII, fig. 5). Ils affleurent sur la pente du Djebel Bellif. L'examen de la, surface avait laissé croire tout d'abord à de belles épaisseurs de minerai; mais une descente, longue de 19 mètres, dans le gîte B, le puits n° 3 qui a traversé l'affleurement C et le puits 4, sur l'affleure-
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la direction du Nord-Est. A 120 mètres du ruisseau, l'affleurement atteint son maximum d'épaisseur et semble dépasser 30 mètres ; mais sa largeur diminue rapidement
pour se tenir à 8 mètres sur 350 mètres de longueur et enfin à un-, moyenne de 4 mètres sur 250 mètres au delà.
Puis on ne voit plus que des poudingues faiblement minéralisés sur lesquels reposent des amas de minerai beaucoup moins importants que celui dont il vient d'être question. Ce dernier a été quelque peu exploré --souterrainement ;
dans sa région centrale, un- puits de 18 mètres de profondeur, improprement appelé descente n° 1, a suivi le toit du gisement. DU pied (le cet ouvrage, une recoupe, allant du toit au Mur, a reconnu que le gîte conservait la même puissance qu'à l'affleurement, soit 8 à 9 mètres. Puis, à 150 mètres plus près du ravin de Bou Lanague,
un travers-bancs, au mur du gîte, a atteint celui-ci à 76 mètres du jour et à 20 ou 30 mètres au-dessous de l'affleurement ; la puissance, dans la traversée de la galerie est irrégulière et ne dépasse pas 5 mètres comme maximum. Le minerai repose sur des argiles grises, puis sur des grès et des poudingues. Dans le toit du gisement on voit 'enfin l'amorce d'un travers-bancs destiné à venir à la rencontre du précédent pour aérer les travaux de reconnaissance qu'on se proposait de conduire à.ce niveau; mais cet ouvrage fut arrêté à 18 mètres du jour, avant d'avoir atteint, le gîte ; il n'a traversé que des argiles grises.. D'après les études de la surface, on pourrait admettre que le gîte de Bou Lanague, malgré son allure presque 'verticale, contiendrait environ 600.000 tonnes de minerai -
ment D, n'ont trouvé à chacun de ces trois gisements qu'une puissance de 2 mètres. Rien n'a été fait sur le gisement A.
En direction, les affleurements ne se suivent que sur une faible longueur au milieu de la terre végétale, et cette circonstance laisse craindre que les chapelets auxquels ils se rapportent ne manquent de continuité.
En un mot, il est impossible, dans l'état actuel des recherches, de se faire une 'opinion sur l'importance industrielle des gîtes du quartier de Mokta, dans la concession de Bou Lanague. III. - RÉSULTATS D'ANALYSES.
Les analyses par voie sèche, qui ont été communiquées au Service des Mines, par le laboratoire de la Compagnie de Mokta, à Bône, concernant les gisements étudiés par cette Compagnie, se résument ainsi :