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TES MOUVEMENTS DES EAUX SOUTERRAINES

sortent de veines siliceuses dans le }limer, sans qu'il y ait

directement, au dessous, de fissure thermale dans le

porphyre ; de Même, des dépôts hydrothermaux de silice et de barytine, dans- les conglomérats des environs de. Teplitz, montrent aussi qu'à une époque oh l'érosion était moins avancée, des eaux chaudes ont circulé latéralementdans ces conglomérats. Enfin, un sondage fait à Witerschen, à l'est de Teplitz, a rencontré une véritable nappe thermale à 24°, au contact du porphyre et des couches de Plâner : nappe soumise à une forte pression hydrostatique, qui en' fait monter l'eau à un niveau comparable à celui de l'Urquelle, etc., etc. Quand on envisage les faits de cette façon, on s'explique assez bien le mécanisme des inondations successives que

nous venons de raconter. Ce n'est pas, comme on l'a parfois supposé, les fissures thermales proprement dites que les travaux de mines ont rencontrées, mais des nappes d'épanchement latérales, et, plus précisément, de grandes poches d'eau dans ces nappes d'épanchement.. Posepny avait déjà remarqué, ' dans l'irruption du puits Dôllinger, en 1881, que l'eau apportait des galets de porphyre, visiblement pris au conglomérat ; dans l'accident du puits Gisela en 1897, l'eau est arrivée par des fissures silicifiées du calcaire de Plâner ; dans l'accident du puits

percer absolument à sec 20 mètres de porphyre et une assez forte épaisseur de calcaire de Plâner, quand l'eau fit irruption, apportant des fragments porphyriques de près de 2 kilogrammes. Ce dernier accident permet de voir qu'il n'y a pas imprégnation d'eau continue dans les couches de Planer, mais poches et courants d'eau hcaux, séparés par des parties Vic,toriné, on venait

de

sèches. Une telle conclusion,. fort importante, est .absolu-

ment d'aecord avec lés résultats obtenus par les der-

nières recherches d'hydrologie spéléologique la notion de nappe d'eau souterraine est, dans la -plupart des ter:

DANS LA RÉGION DE TEPLITZ. ET DE BRÜX

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rajas, d'Une approximation tout à fait insuffisante-, et les grandes circulations d'eau se font beaucoup plutôt par des fractures, des conduites ou des sortes de lits de rivière, que par une nappe. proprement dite. Ces réservoirs d'eau, accumulés dans les couches perméables de Planer et du conglomérat, sont évidemment ceux qui ont causé les premiers désastres, comparables aux catastrophes dues, en ces dernières années, à certaines poches d'eau infraglaciaires. L'expérience acquise depuis semblerait montrer que la plupart de ces poches se sont alors vidées complètement : ce qui expliquerait >pourquoi

les irruptions d'eau successives ont une intensité de moins en moins grande, ces poches n'ayant pas eu le

temps, sans dente', de se remplir complètement dans l'intervalle. Dans l'accident du puits Dôllinger, il est certain qu'on

a commencé par crever un de ces réservoirs, qui s'est

vidé subitement ; puis, un courant de drainage s'étant

établi vers la mine, il s'est produit .un appel sur l'eau thermale, qui a baissé dans les captages des sources. Quand les mines ont été inondées, l'eau s'y est remise, au contraire, en charge et à fait relever sur, les sources le niveau hydrothermal. Wolf a fait remarquer, à ce propos,

que le phénomène s'était fait sentir aussi bien sur les puits domestiques de Teplitz, qui avaient tari en même

temps que les sources thermales. Lors de ce premier accident, les eaux .étaient montées jusqu'à la cote 202; jamais, ensuite, elles ne se sont élevées aussi haut: peut-être en partie parce que les vides, de

plus en plus étendus, par suite de l'exploitation

continuée Clans la mine, absorbaient, à niveau égal, des quantités d'eau de plus en plus considérables. Ainsi, lors du premier accident Victorine, elles montèrent plus len-

tement et, en définitive, moins haut (175), tout en donnant. un cube plus considérable. Dans le deuxième acci-